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Arrêter, commencer, continuer : comment rétablir l’avantage concurrentiel du Canada

Arrêter, commencer, continuer : comment rétablir l’avantage concurrentiel du Canada

Au lieu de nous concentrer sur la façon dont nous en sommes arrivés là, examinons ce que nous pouvons arrêter, commencer et continuer à faire pour accroître à nouveau notre compétitivité.

Une analyse de type « arrêter, commencer, continuer » est souvent utilisée pour déterminer comment améliorer le résultat d’une équipe ou d’une personne sur un lieu de travail. Cet exercice est également utile pour déterminer comment remettre la compétitivité économique du Canada sur les rails. 

Qu’est-ce que la compétitivité économique?


La compétitivité économique est la capacité du Canada à rivaliser avec d’autres acteurs mondiaux pour attirer les talents, le commerce et les investissements internationaux. Elle est également liée à la richesse et à la prospérité d’un pays, qui déterminent le niveau de vie.

Que s’est-il passé avec la compétitivité du Canada?


De nombreux facteurs ont contribué à notre déclin à cet égard : faible productivité, inflation élevée, chaînes d’approvisionnement peu fiables, déficit de compétences à l’échelle nationale, manque de logements… Mais au lieu de nous concentrer sur la façon dont nous en sommes arrivés là, examinons ce que nous pouvons arrêter, commencer et continuer à faire pour accroître à nouveau notre compétitivité.

Arrêter


  • Arrêter de créer de nouvelles taxes. La solution pour redresser la compétitivité économique du Canada n’est pas d’augmenter les dépenses consacrées aux programmes gouvernementaux, des dépenses alimentées par de nouvelles taxes, mais de permettre aux entreprises du secteur privé de faire des affaires, car les dépenses gouvernementales ne peuvent tout simplement pas remplacer l’innovation ou l’investissement du secteur privé. Le gouvernement parle souvent de stimuler l’investissement des entreprises, mais ajoute simultanément de nouvelles règles, réglementations et taxes qui rendent l’exercice plus long et plus coûteux. 

    Selon l’Indice de compétitivité fiscale internationale 2023, le Canada arrive en 24e position sur 38 pays en ce qui concerne l’impôt sur les sociétés. La complexité de notre système fiscal fait que les entreprises ont peu de ressources à réinvestir dans leurs activités (embaucher plus de personnel ou créer de meilleurs produits pour les Canadiens) du fait qu’elles consacrent leur temps et leur argent à s’assurer qu’elles versent le bon montant d’impôt à l’État. Le gouvernement ne semble pas vouloir alléger la charge fiscale ni simplifier le système, optant plutôt pour la mise en place d’une taxe rétroactive sur les services numériques
  • Arrêter d’ignorer les menaces qui pèsent sur nos chaînes d’approvisionnement. Les conflits de travail dans les ports, les chemins de fer, les aéroports et aux frontières interrompent l’acheminement des marchandises vers les marchés, ce qui nuit à l’économie canadienne et à notre réputation comme lieu fiable pour faire des affaires, deux facteurs qui nous rendent moins compétitifs sur la scène internationale. Cependant, le gouvernement est en faveur de grèves plus fréquentes et plus longues et se dépêche d’adopter la législation contre les travailleurs de remplacement qui interdit aux organisations dans des secteurs comme le camionnage, le rail, les ports, les télécommunications et le transport aérien de fournir un niveau de service de base, préservant ainsi des services essentiels pour les Canadiens. 
  • Arrêter le décalage entre l’immigration et les besoins régionaux et sectoriels en matière de main-d’œuvre. Un rapport de la RBC a révélé que, bien que l’immigration soit responsable de la totalité de la croissance de la main-d’œuvre au cours de la dernière décennie, elle n’a pas été en mesure de contrer l’impact du vieillissement de la population canadienne ou les pénuries sur les marchés de l’emploi. En effet, les compétences apportées par les immigrants et les domaines d’études choisis par les étudiants internationaux ne correspondent pas aux besoins à long terme de notre économie. Pour corriger ce déséquilibre, le gouvernement et les établissements d’enseignement doivent collaborer avec les entreprises et les communautés afin de déterminer les compétences, les diplômes et l’enseignement à privilégier.

Commencer


  • Commencer à examiner les réglementations sous l’angle de l’économie et de la compétitivité. Lors de l’élaboration et de la mise en œuvre de nouvelles réglementations, la question de leur impact sur les entreprises n’est pas suffisamment étudiée. Une approche économique permettrait de simplifier la gestion des réglementations pour les entreprises, de soutenir la croissance économique et notre compétitivité mondiale tout en favorisant l’investissement, la croissance et l’emploi.
  • Commencer à investir dans les infrastructures commerciales permanentes. Nous avons besoin de ports, de ponts, de routes et de chemins de fer fiables pour transporter nos marchandises vers les Canadiens et nos clients à l’étranger. L’adoption d’une stratégie comme le Plan d’infrastructure commerciale du Canada nous aidera à construire et à entretenir notre infrastructure commerciale, assurant ainsi une circulation fluide des biens et des services.
  • Commencer à accélérer la reconnaissance des qualifications étrangères pour les immigrants. Après tout, il est absurde de choisir des personnes en fonction des compétences, de l’éducation et des diplômes qu’elles possèdent et dont notre économie a besoin si nous les empêchons ensuite de travailler dans leur domaine à leur arrivée. La reconnaissance accélérée contribuera à répondre aux besoins urgents en main-d’œuvre de secteurs prioritaires comme l’agriculture, la garde d’enfants, la construction, la santé et les transports, et permettra aux nouveaux arrivants qualifiés de participer pleinement et immédiatement à notre économie.

Continuer


  • Continuer à réduire les obstacles entre les provinces. Il est plus facile pour les entreprises canadiennes de commercer avec l’Europe ou les États-Unis qu’à l’intérieur du Canada. Malgré les progrès réalisés par le gouvernement en matière de rationalisation du commerce intérieur et de suppression des obstacles interprovinciaux, il reste encore beaucoup à faire. En particulier si l’on considère que nous pourrions bénéficier d’une augmentation potentielle de 8 % de la croissance du PIB si ce problème était résolu.
  • Continuer à encourager l’adoption de l’IA par les entreprises. Compte tenu du potentiel de l’IA pour résoudre nos problèmes de productivité, les entreprises canadiennes devraient être le fer de lance de l’adoption plutôt que de rester sur la touche. Le gouvernement peut participer à la stimulation de l’adoption en veillant à ce que notre réglementation de l’IA soit proportionnée et fondée sur les risques, et en tirant pleinement parti des partenaires du secteur privé lors de l’affectation des nouveaux fonds de 2,4 milliards de dollars pour l’IA annoncés dans le budget de 2024.
  • Continuer à faire preuve d’ouverture à l’égard de la circulation des personnes. Le moment est peut-être venu d’adopter une nouvelle stratégie, mais il ne fait aucun doute que le Canada a besoin de l’immigration. Face à la faiblesse du taux de natalité et au vieillissement de la population, l’immigration est le seul moyen de combler notre déficit de main-d’œuvre qualifiée et d’assurer la croissance de notre économie. 

Dans l’ensemble, le principal moyen dont dispose le gouvernement pour renforcer la compétitivité du Canada est d’arrêter de faire obstacle aux activités des entreprises, de commencer à se concentrer sur la croissance alimentée par le secteur privé et de continuer à collaborer et à établir des partenariats avec la dynamique communauté d’affaires du Canada.

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Faire le choix d’assumer ses responsabilités

Faire le choix d’assumer ses responsabilités

Cet article de blog a été fourni par nos partenaires d’Energir. Le 26 juin dernier, Corporate Knights dévoilait son palmarès...

Cet article de blog a été fourni par nos partenaires d’Energir.

Le 26 juin dernier, Corporate Knights dévoilait son palmarès des 50 meilleures entreprises citoyennes au Canada. Basé sur des données publiques et combinant des indicateurs de performance ESG et d’économie durable, Énergir s’y taille une place depuis 7 ans.

Cette année, Énergir se positionne au 16e rang, tous secteurs confondus, et au 2e rang parmi les 103 organisations de son groupe d’activités. Une reconnaissance qui traduit les efforts de notre organisation pour tendre vers un modèle d’affaires plus durable.

Un virage nécessaire
Comme entreprise énergétique œuvrant principalement dans la distribution gazière au Québec, on a fait le constat, il y a quelques années, que l’avenir de notre entreprise allait se jouer sur la pertinence de nos activités dans un monde qui tend – avec raison – à se décarboner de manière soutenue.

Notre modèle d’affaires s’est alors littéralement transformé. Tourné vers le long terme, il appelle aujourd’hui à penser l’énergie non pas comme un produit, mais comme un service devant répondre le mieux possible à différents besoins, notamment à celui de réduire les émissions de GES pour tendre vers une économie plus sobre en carbone. Il s’appuie sur deux grands objectifs : assurer la décroissance des volumes de gaz naturel fossile distribués et développer des solutions énergétiques durables.

La cohérence récompensée
L’un des indicateurs du palmarès de Corporate Knights pour lequel Énergir se distingue est celui qui mesure le lien entre la rémunération et la durabilité, appelé « Sustainability Pay Link ». En effet, pour assurer la pleine réalisation de notre transformation et son appropriation par les employé.e.s, une partie de la rémunération de la direction et des cadres est maintenant rattachée à l’atteinte des cibles de notre plan stratégique, incluant celles de réduction des émissions de GES.

Les 1 600 employé.e.s travaillent donc dans la même direction. Évidemment, cela amène des rôles à complètement se transformer. Par exemple, notre équipe des ventes qui, à une certaine époque, avait l’objectif de vendre plus de volumes, est aujourd’hui une équipe de solutions énergétiques qui a pour mandat de faire adopter des mesures de décarbonation à notre clientèle.

Dans un virage aussi majeur que celui opéré par Énergir, la cohérence est assurément clé pour faire bouger l’aiguille plus vite et atteindre nos objectifs, soit une réduction de 30 % des émissions de GES des bâtiments que nous desservons d’ici 2030 et la carboneutralité de l’énergie distribuée en 2050.

Le suivi de nos cibles et de nos indicateurs, ainsi que les trajectoires envisagées, sont d’ailleurs rendus publics chaque année dans nos rapports de développement durable et de résilience climatique.

La durabilité dans la balance
Dans son palmarès, Corporate Knights accorde un poids important aux revenus et aux investissements durables. Par la diversification de ses activités dans le secteur des énergies renouvelables via ses filiales, notamment dans le nord-est des États-Unis, Énergir réussit à tirer son épingle du jeu. De ses 10 milliards d’actifs, la moitié concerne les énergies renouvelables.

D’ailleurs, au Québec, notre société affiliée Énergir Développement Inc. (EDI) collabore avec Boralex et Hydro-Québec dans la mise en œuvre de ce qui pourrait devenir le plus grand parc éolien du Canada, avec 1564 MW de puissance installée. Avec ce projet, on parle d’investissements potentiels de l’ordre de 1,5 milliard.

En plus de s’investir dans le développement de boucles énergétiques, EDI mise sur la production de gaz naturel renouvelable, en partenariat avec Nature Energy. Même si les données d’EDI ne sont pas captées dans l’analyse de Corporate Knights, ses activités viennent confirmer la trajectoire que prend Énergir pour l’avenir.

Vers notre point de mire : la valeur
Cette reconnaissance de Corporate Knights ne vient que confirmer, une fois de plus, que la direction que nous avons prise est la bonne. Si nous sommes fiers du bout de chemin parcouru, on est aussi conscients qu’il reste encore beaucoup à faire. On continue donc d’avancer avec confiance et humilité, déterminé.e.s à créer de la valeur pour l’avenir de nos collectivités.

Philippe Lanthier
Directeur, développement durable, changements climatiques et politiques publiques, Énergir
Membre du Conseil pour la carboneutralité de la Chambre de commerce du Canada 

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La York University School of Continuing Studies lance un nouveau programme DEI destiné aux dirigeants désireux d’apporter un changement positif à leur organisation

La York University School of Continuing Studies lance un nouveau programme DEI destiné aux dirigeants désireux d’apporter un changement positif à leur organisation

Ce blog a été fourni par nos partenaires de la York University School of Continuing Studies. Cet automne, la York...

Ce blog a été fourni par nos partenaires de la York University School of Continuing Studies.

Cet automne, la York University School of Continuing Studies lancera son nouveau certificat en diversité, équité et inclusion en action, un programme à temps partiel de six mois destiné aux professionnels en milieu de carrière et aux chefs d’entreprise. Les apprenants qui s’inscrivent au programme acquièrent les connaissances et les compétences nécessaires à la transition vers des rôles liés à la diversité, à l’équité et à l’inclusion ou à la mise en œuvre d’initiatives d’IED sur leur lieu de travail.

“Au cours des dernières années, nous avons constaté un changement majeur et un accent mis sur la priorité à donner aux efforts de diversité, d’équité et d’inclusion dans le monde de l’entreprise. Ce programme est un autre pas en avant pour garantir une main-d’œuvre future plus diversifiée et plus inclusive”, déclare Denine Das, responsable de l’IED des services financiers et membre du comité consultatif du programme. “Grâce aux expériences réelles des instructeurs du programme et aux informations précieuses sur les réussites et les domaines d’opportunités en matière d’IED, ce programme fournira aux étudiants les compétences et les capacités nécessaires pour comprendre les impératifs dont les organisations ont besoin pour réussir sur le marché mondial.”

Les organisations canadiennes mettent en œuvre des stratégies d’IED à un rythme croissant, reconnaissant que la promotion de la diversité, de l’équité et de l’inclusion est cruciale à la fois pour leur personnel et pour le succès de la société dans son ensemble. Il en résulte un besoin croissant de dirigeants compétents, capables de défendre et de mettre en œuvre avec succès des initiatives d’IED.

Entre 2018 et 2022, les offres d’emploi en IED ont augmenté de 56% dans la région du Grand Toronto, de 63% en Ontario et de 71% à l’échelle nationale[i]. Le certificat en diversité, équité et inclusion en action de la School of Continuing Studies vise à combler cette pénurie de talents en fournissant aux professionnels les connaissances, les compétences et l’expérience des pratiques actuelles en matière d’IED pour répondre à leur passion.

“La York University School of Continuing Studies est fière de son engagement en faveur de la diversité, de l’équité et de l’inclusion des membres de sa communauté, y compris le personnel, les étudiants et les instructeurs. L’IED est au cœur de tout ce que nous faisons, depuis notre objectif d’éliminer les obstacles à l’éducation pour les apprenants jusqu’à la conception de notre nouveau bâtiment”, déclare Christine Brooks-Cappadocia, vice-présidente adjointe des études permanentes à l’Université York. “C’est pourquoi nous sommes ravis de lancer ce nouveau programme qui répond à ce que les professionnels de l’IED nous disent être nécessaire pour soutenir leur travail – un titre de formation formelle qui garantit que les diplômés ont une expérience pratique de la mise en œuvre des pratiques de l’IED.”

Le programme d’études a été créé en partenariat avec des chefs d’entreprise canadiens spécialisés dans l’IED. Les étudiants de ce programme acquerront une pratique concrète en s’engageant dans des activités telles que :

  • Examiner les processus et les flux de travail des professionnels de l’IED dans le cadre d’un projet de plan d’action IED de bout en bout.
  • Interpréter les analyses de données pour identifier les tendances de l’IED et mesurer l’efficacité des initiatives.
  • Prendre des décisions fondées sur des données probantes pour favoriser un environnement de travail inclusif et équitable

Les instructeurs qui travaillent à plein temps dans des fonctions de haut niveau au sein de l’IED soutiendront les étudiants dans le cadre de projets et de cours et apporteront leur expertise et leurs connaissances du monde réel à chaque cours.
 

Pour plus d’informations sur le certificat en diversité, équité et inclusion en action qui sera lancé en septembre 2024, consultez la page web de la School of Continuing Studies.


[i] Selon les données de Lightcast

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4 façons dont les entreprises utilisent l’IA pour stimuler l’innovation et améliorer la productivité

4 façons dont les entreprises utilisent l’IA pour stimuler l’innovation et améliorer la productivité

Si nous parvenons à convaincre un plus grand nombre de Canadiens d’adopter l’IA, nous pourrons également rallier un plus grand nombre d’entreprises, ce qui serait une bonne nouvelle pour notre économie.

Les Canadiens sont en contact avec l’intelligence artificielle (IA) tous les jours, souvent sans même le savoir. L’IA désigne une technologie capable d’effectuer des tâches qui requièrent généralement un humain, comme la perception visuelle, la reconnaissance vocale, la traduction des langues, etc. Qu’elle nous affiche davantage de contenus susceptibles de nous plaire sur les médias sociaux ou qu’elle apparaisse sous la forme d’un robot conversationnel qui nous aide à trouver plus rapidement la réponse à nos questions, l’IA fait aujourd’hui partie de notre quotidien. 

Elle facilite non seulement les activités quotidiennes des Canadiens, mais elle permet également aux entreprises de mieux faire leur travail en favorisant l’innovation et en améliorant la productivité. 

Toutefois, par rapport à d’autres pays, le Canada tarde à adopter l’IA et les Canadiens sont moins bien renseignés et plus craintifs à son égard. L’intérêt et l’attitude du public à l’égard de l’IA sont probablement en corrélation positive avec les taux d’adoption par les entreprises d’un pays. Par conséquent, si nous parvenons à convaincre un plus grand nombre de Canadiens d’adopter l’IA, nous pourrons également rallier un plus grand nombre d’entreprises, ce qui serait une bonne nouvelle pour notre économie.

L’IA, les entreprises et vous


Tout d’abord, il convient de dissiper le mythe selon lequel les entreprises veulent utiliser l’IA pour remplacer les travailleurs. En fait, seuls 13 % des entreprises cherchent à atteindre cet objectif, la plupart d’entre elles utilisant l’IA pour simplifier et rationaliser leurs opérations et créer de meilleurs résultats pour leurs clients. 

Voici les raisons les plus courantes pour lesquelles les entreprises ont recours à l’IA et pourquoi c’est une bonne chose pour les Canadiens :

1. Accélérer la création de contenu

La création de contenu est de loin l’utilisation la plus populaire de l’IA dans les entreprises. Les médias sociaux constituent un excellent point de contact entre les entreprises et les clients, ainsi qu’une importante source d’information sur les promotions, les événements, les offres spéciales, les heures d’ouverture, etc. Toutefois, cela représente également un énorme investissement de temps et peut souvent être négligé en raison d’autres priorités urgentes. En utilisant l’IA pour créer du contenu plus rapidement, les entreprises peuvent se concentrer davantage sur les attentes de leurs clients. 

2. Accroître l’automatisation des tâches

Les travailleurs doivent souvent gérer des tâches routinières qui, bien qu’urgentes ou nécessaires, n’ont qu’une faible valeur pour les objectifs globaux de l’entreprise, comme le suivi des indicateurs de vente ou la gestion des fournisseurs. Le fait de pouvoir confier ce type de tâches à l’IA permet aux travailleurs de se consacrer à des tâches plus stratégiques et plus rentables, comme l’amélioration des produits destinés aux consommateurs.

3. Améliorer l’expérience client

Les robots conversationnels utilisant l’IA sont un exemple de la manière dont les entreprises améliorent l’expérience de leurs clients. En utilisant un robot conversationnel pour répondre aux questions courantes, les entreprises peuvent réduire les temps d’attente pour les clients, ce qui se traduit par une plus grande satisfaction du client au lieu d’une frustration. 


4. Prendre des décisions fondées sur des données

Les données permettent aux entreprises de prendre des décisions éclairées, mais passer au crible les données pour en tirer des enseignements, en particulier pour les microentreprises de quatre employés ou moins, n’est pas toujours possible. L’utilisation de l’IA pour aider à trouver et à fournir des enseignements est une solution gagnante pour les entreprises et leurs clients. De meilleures décisions permettent d’améliorer les produits, les services et les résultats.

Stimuler l’innovation, améliorer la productivité


La productivité du travail correspond à la quantité de produit intérieur brut (PIB) créée par heure de travail. La productivité est étroitement liée à la prospérité et au niveau de vie à long terme d’un pays. Une hausse de la productivité se traduit par une augmentation des salaires, une baisse des prix et une augmentation des recettes fiscales qui permettent de financer les services publics dont les Canadiens dépendent. Or, le Canada traverse une période de crise en matière de productivité. Notre productivité n’a pas progressé au cours des six dernières années. 

L’adoption de l’IA par un plus grand nombre d’entreprises favorisera l’innovation et améliorera la productivité à la grandeur de notre économie. Le récent rapport de notre Laboratoire de données sur les entreprises sur l’adoption de l’IA générative par les entreprises canadiennes a révélé que, selon la rapidité avec laquelle les entreprises adoptent l’IA, nous pourrions améliorer nos niveaux de productivité jusqu’à 6 % au cours des 10 prochaines années!

Alors que 14 % des entreprises sont des adeptes précoces de l’IA, près des trois quarts des entreprises hésitent. Pour constater les avantages économiques, davantage d’entreprises doivent commencer à mettre en œuvre l’IA, et vite.

Quels sont les moyens à la disposition des entreprises pour se lancer dans l’aventure?

  1. Essayez d’abord l’IA avec de petits projets pilotes et mesurez les résultats avant et après pour des comparaisons précises. 
  2. Harmonisez l’adoption de l’IA avec les objectifs généraux de l’entreprise. Déterminez les éléments où l’IA peut renforcer les processus existants, améliorer l’expérience des clients et stimuler l’innovation. 
  3. Tirez parti des ressources publiques, comme le Guide sur l’utilisation de l’intelligence artificielle générative du gouvernement fédéral, ou utilisez les subventions disponibles

Avant tout, les entreprises doivent expérimenter! 

Le travail de la Chambre de commerce du Canada


Le Conseil sur l’avenir de l’intelligence artificielle de la Chambre de commerce du Canada joue un rôle de premier plan dans la défense des politiques qui feront de l’IA une force économique positive grâce au développement, au déploiement et à l’utilisation responsables de l’IA dans les entreprises.

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Le besoin de surveillance du Dark Web en 2024 va au-delà de la conformité réglementaire en matière de cybersécurité.

Le besoin de surveillance du Dark Web en 2024 va au-delà de la conformité réglementaire en matière de cybersécurité.

Ce blog a été fourni par nos partenaires de Packetlabs.

Ce blog a été fourni par nos partenaires de Packetlabs.

Richard Rogerson

Fondateur et chef de la direction

Packetlabs

Résumé : Selon des études récentes, les organisations canadiennes constatent une augmentation de 7,7 % des cyberattaques liées au Dark Web. En termes monétaires, cela signifie que la cyberattaque moyenne coûte aux entreprises canadiennes plus de 7 millions de dollars par infraction.

En 2024, la cybersécurité proactive va au-delà de la conformité réglementaire. Bien que l’on sache que plus de 133 927 informations d’identification de dirigeants circulent sur le Dark Web – ce qui entraîne d’importantes atteintes à la réputation, un risque d’espionnage d’entreprise, la perte de données critiques et des pertes financières considérables – l’impact supplémentaire croissant sur la vie des individus ne peut être ignoré.

Le secteur des soins de santé en est un excellent exemple : les violations n’ont pas seulement un impact sur la réputation et les finances, elles affectent aussi directement le bien-être des individus. En janvier, l’ECRI, organisation à but non lucratif spécialisée dans la sécurité des patients, a publié son 17e rapport annuel sur les 10 principaux risques liés aux technologies de la santé pour 2024, notamment le piratage à distance des appareils médicaux à domicile, le cryptage à grande échelle des données des patients par des acteurs menaçants, qui sont ensuite vendues sur le Dark Web, et les logiciels d’analyse Web de tiers qui peuvent compromettre la confidentialité des patients (et l’utilisation des produits). Au début du mois, le Centre de coordination de la cybersécurité du secteur de la santé (HC3) a publié une alerte sectorielle concernant deux vulnérabilités critiques en matière de cybersécurité récemment révélées dans les produits de surveillance de la tension artérielle de Baxter, qui pourraient entraîner l’exposition des informations d’identification et la défaillance du produit si elles étaient exploitées.

C’est cet élément humain qui fait la force de Packetlabs. Outre le fait qu’elle soit manuelle à 95 % – contrairement aux entreprises de cybersécurité qui externalisent ou automatisent leur travail – Packetlabs recherche délibérément des missions qui vont au-delà de la conformité réglementaire.

L’une de ces missions a été confiée à la SickKids Foundation, une organisation de collecte de fonds basée à Toronto qui soutient les hôpitaux accueillant des enfants malades. Avec plus de 1,5 million de donateurs actifs, la fondation recueille et gère des informations sensibles qui, en cas de violation, pourraient nuire à sa réputation et lui faire perdre des donateurs.

“On nous demande toujours quel est notre niveau de sécurité. Les tests de pénétration sont l’un des meilleurs moyens pour nous de comprendre, de l’intérieur comme de l’extérieur, à quel point nous pourrions être vulnérables dans un scénario réel, et c’est pourquoi nous y attachons tant d’importance”, déclare Derek Sutton, directeur de l’infrastructure de l’architecture d’entreprise à la fondation.

Le cycle de vie moyen d’une cyberattaque en Amérique du Nord est estimé à 24 jours, sans compter les 197 jours nécessaires à l’identification d’une brèche et les 69 jours nécessaires pour la contenir. Les mesures qui peuvent être prises pour atténuer les cybermenaces sont notamment les suivantes :

  • Élaboration d’une feuille de route détaillée en matière de cybersécurité pour votre organisation au cours des trois, cinq et dix prochaines années.
  • Effectuer des tests de pénétration continus afin d’identifier les vulnérabilités potentielles.
  • Investir dans la surveillance du Dark Web pour protéger les données des parties prenantes, des employés et des clients/patients
  • Sensibiliser régulièrement les employés aux meilleures pratiques en matière de cybersécurité

Redonner de la passion à la proactivité est l’un des principaux objectifs de Packetlabs pour 2024 et au-delà. Lorsqu’il s’agit d’être la cible d’une cyberattaque, ce n’est pas une question de “si”, c’est une question de “quand”. Et dans la lutte contre les acteurs de la menace, la sécurité offensive est le pouvoir

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Une soirée de célébration à Vancouver

Une soirée de célébration à Vancouver

Le jeudi 13 juin, nous avons organisé un dîner de célébration à Vancouver en l’honneur de deux leaders extraordinaires du...

Le jeudi 13 juin, nous avons organisé un dîner de célébration à Vancouver en l’honneur de deux leaders extraordinaires du monde des affaires canadien. L’événement visait à reconnaître l’engagement inégalé de Darrell Jones et de Don Lindsay en faveur de l’excellence et de l’innovation. La soirée a été marquée par des discours sincères, des divertissements captivants et une salle remplie d’invités distingués désireux de célébrer ces personnes remarquables.

Darrell Jones, Prix du chef d’entreprise canadien de l’année

Il y a 48 ans, Darrell Jones a amorcé sa carrière dans le secteur alimentaire à Cranbrook, en Colombie-Britannique, en tant que commis dans le magasin local Overwaitea. Depuis, sa carrière s’est poursuivie à travers une série de postes opérationnels de plus en plus importants dans 23 magasins et communautés de Save-On-Foods. En 2012, Darrell a été promu président de Save-On-Foods, où sa franchise, son charisme et son sens des affaires ont guidé le développement stratégique de l’entreprise. En 2021, Darrell a été nommé président du nouveau Pattison Food Group.

Darrell a accumulé une riche expérience au cours de plus de quatre décennies dans le secteur de l’alimentation, et il dirige avec enthousiasme une équipe de plus en plus diversifiée de plus de 30 000 personnes connues pour leur sens de l’innovation, leur service à la clientèle et leur leadership dans le secteur, dans plus de 150 communautés de l’ouest du Canada et dans le nord-ouest du Pacifique des États-Unis.

Don Lindsay, Prix d’excellence pour l’ensemble des réalisations d’un chef d’entreprise canadien

Don Lindsay a commencé sa carrière en tant qu’ouvrier souterrain dans une mine d’uranium dans le nord de la Saskatchewan. Après avoir terminé ses études à l’Université Queen’s et passé plusieurs années à travailler dans des exploitations minières, avant d’obtenir un MBA à Harvard, Don a gravi les échelons de la direction générale de CIBC Marchés mondiaux, qui était alors la plus grande banque d’investissement du Canada, avant d’en être nommé président. Il est ensuite devenu président-directeur général de Teck Resources, la plus grande société minière et métallurgique diversifiée du Canada. Après avoir occupé ce poste pendant près de 18 ans, il s’est retiré pour devenir président du conseil d’administration de la Société financière Manuvie, la plus grande société d’assurance et de gestion de patrimoine du Canada. 

Il est actuellement président des Jeux Invictus Vancouver-Whistler 2025 et a été auparavant président du Conseil canadien des affaires, du Conseil international des mines et métaux, de la BC Children’s Hospital Foundation et a présidé la campagne de 200 millions de dollars pour BC Children en vue de la construction d’un nouvel hôpital de soins intensifs. Il est un fervent défenseur de l’utilisation du cuivre antimicrobien, dans le cadre du programme Copper & Health de Teck, afin de réduire la propagation des infections et de créer des espaces publics plus sûrs, comme les établissements de santé, les établissements d’enseignement et les transports en commun. Il a également lancé le programme Zinc & Health qui, grâce à son partenariat avec l’UNICEF, a touché plus de 60 millions d’enfants dans le monde entier. Il a été décoré de la médaille du jubilé de la Reine Elizabeth II en 2002, de la médaille du jubilé de diamant de la Reine Elizabeth II en 2012, du prix Conservation Champion Award décerné par Nature Trust en 2014 et a été fait membre de l’Ordre de la Colombie-Britannique en 2014.

Nous avons eu le privilège d’accueillir à nouveau Dave Martone pour animer notre cocktail et il a ensuite été rejoint sur scène par le Kadabra Band pour assurer le divertissement instrumental pendant que nos invités prenaient le café et le thé entre les remises de prix.


Nous avons été ravis d’accueillir Robin Gill en tant que maître de cérémonie pour la soirée ! Pendant 27 ans, Robin Gill a été journaliste sur les ondes, tant au niveau national que local. En tant que correspondante et présentatrice de Global National, elle a servi les Canadiens de tout le pays en présentant des reportages importants, notamment sur la pandémie, les inondations et les incendies en Colombie-Britannique et d’innombrables élections fédérales. Sa carrière de journaliste l’a amenée à faire des reportages en Ontario, en Alberta, en Saskatchewan et en Colombie-Britannique. En 2022, Robin a changé de carrière et a assumé le rôle de vice-présidente de Talk Shop Media, où elle a conseillé de grandes entreprises canadiennes et des organisations à but non lucratif. Robin consacre désormais son temps à des activités de conseil en communication, de formation aux médias et d’animatrice de talk-show à la radio.

Nous tenons à remercier tout particulièrement le Fairmont Pacific Rim et tous les sponsors de l’événement.

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Enjeux politiques : Tirer des leçons des États-Unis en matière de logement

Enjeux politiques : Tirer des leçons des États-Unis en matière de logement

Le Canada traverse une crise du logement. Notre parc de logements est insuffisant pour répondre à nos besoins actuels et futurs, et la demande, supérieure à l’offre, continue d’exercer une pression sur le coût des maisons.

Le Canada traverse une crise du logement. Notre parc de logements est insuffisant pour répondre à nos besoins actuels et futurs, et la demande, supérieure à l’offre, continue d’exercer une pression sur le coût des maisons. 

Selon la Société canadienne d’hypothèques et de logement, pour rétablir l’abordabilité, il faudra construire 3,87 millions de nouveaux logements d’ici 2031 (en plus de ceux qui sont déjà en production), pour la rondelette somme de 1 000 milliards de dollars!

Malgré les quelque 100 milliards de dollars consacrés à ce problème dans le cadre de sa Stratégie nationale sur le logement, de l’énoncé économique de l’automne 2023 et du budget 2024, le gouvernement ne pourra jamais s’approcher de l’investissement nécessaire et ne devrait pas tenter de le faire. En revanche, si le gouvernement suivait l’exemple de notre voisin du sud, les États-Unis, en s’attaquait au problème de l’impasse financière, le secteur privé pourrait y parvenir.

Les réglementations et les taxes gouvernementales actuelles découragent suffisamment les investissements du secteur privé pour que les promoteurs canadiens se tournent vers les États-Unis. Alors, que fait notre voisin pour attirer plutôt que décourager les types d’investissements dont nous avons besoin?

Les États-Unis retiennent les capitaux sur leur territoire grâce à des incitations fiscales

Lorsque la loi sur la réduction de l’inflation a été promulguée par le président américain Joe Biden en 2022, le gouvernement canadien a compris qu’il devait mettre en place ses propres incitations pour : a) faire en sorte que le Canada reste un lieu attrayant pour les entreprises, et b) empêcher qu’une part plus importante des investissements nationaux et internationaux ne se dirige vers les États-Unis. Laisser filer les investissements vers l’étranger constitue un échec considérable aux conséquences économiques à long terme, qui pourrait conduire certains secteurs d’activité au bord de la crise.

En effet, le secteur du logement traverse actuellement une crise, mais il n’existe pas de crédits d’impôt à l’investissement pour les sociétés qui construisent des logements. Par conséquent, les promoteurs absorbent le coût des taxes pendant la production, ce qui peut prendre des années, et ne récupèrent les pertes qu’à la livraison, ce qui entraîne une hausse des prix des logements.

Grâce à ce système fiscal, les promoteurs utilisent l’argent qu’ils pourraient investir dans de nouveaux projets pour couvrir le coût des taxes. Ainsi, de nombreux constructeurs se sont rendu compte que leurs investissements étaient plus rentables aux États-Unis et ont décidé de s’y implanter.

Les États-Unis encouragent le réinvestissement dans le logement

Une autre politique mise en place par les États-Unis pour encourager les investissements du secteur privé dans le logement consiste à permettre le report des gains en capital sur la vente d’une entreprise ou d’un bien d’investissement, à condition que le produit de la vente soit réinvesti dans un bien similaire. Autrement dit, si une société construit et vend un complexe de logements locatifs, elle peut reporter l’impôt sur les gains en capital en investissant l’argent dans un autre projet de complexe de logements locatifs. À elle seule, cette mesure constitue une motivation importante pour construire et réinvestir dans un plus grand nombre de logements.

Les conséquences pour les Canadiens

Il est essentiel pour notre économie de disposer d’un nombre suffisant de logements abordables. Dans un contexte de baisse du taux de natalité et de vieillissement de la population, le Canada doit attirer, former et retenir des travailleurs qualifiés pour assurer la croissance de son économie. Si le Canada ne peut offrir aux nouveaux arrivants un espace de vie abordable, les entreprises ne seront pas en mesure d’attirer les meilleurs talents au monde et nous ne serons pas compétitifs sur la scène économique mondiale. 

Toutefois, nous ne parviendrons pas à répondre à nos besoins en matière de logement si le gouvernement ne s’attaque pas au manque de mesures incitatives à l’investissement et ne s’efforce pas de maintenir les entreprises et les capitaux canadiens dans le pays. 

Nos attentes à l’égard du gouvernement

Depuis sa création en 2023, le Conseil stratégique pour le logement et le développement de la Chambre de commerce du Canada appelle le gouvernement fédéral à s’attaquer aux obstacles régionaux de longue date qui nous empêchent de construire les logements dont nous avons besoin.

Le gouvernement a écouté. Dans la dernière année, il a lancé des initiatives comme le Fonds pour accélérer la création de logements et, plus récemment, le Fonds canadien pour les infrastructures liées au logement. Ces initiatives distribuent des fonds fédéraux aux gouvernements provinciaux et municipaux pour les inciter à repenser les restrictions qui ont empêché, ralenti ou bloqué le secteur privé dans la réalisation de son potentiel de production, tout en s’attaquant au fardeau financier des infrastructures permettant la construction de logements, comme les systèmes d’approvisionnement en eau, qui pèse sur les constructeurs sous la forme de frais de développement.  

Les pouvoirs publics ont prouvé qu’ils pouvaient s’attaquer aux problèmes régionaux qui entravent la construction de logements. Il est désormais temps de se pencher sur les obstacles financiers, car si nous continuons à essayer de taxer, de réglementer, de restreindre et de conditionner notre chemin vers l’accessibilité, nous finirons par mettre en péril notre prospérité et le niveau de vie de tous les Canadiens. 

Le secteur de l’immobilier a attendu patiemment que le gouvernement ait épuisé toutes les autres options pour construire des bâtiments résidentiels. À présent, le gouvernement doit se donner pour priorité de positionner le Canada sur un pied d’égalité avec les États-Unis et de recommencer à attirer des investissements sur son territoire.

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Bilan du Sommet du B7 2024 en Italie

Bilan du Sommet du B7 2024 en Italie

À la mi-mai, la Chambre de commerce était à la tête d’une mission d’affaires à Rome, en Italie, pour participer au Sommet du B7 (Business 7).

À la mi-mai, la Chambre de commerce était à la tête d’une mission d’affaires à Rome, en Italie, pour participer au Sommet du B7 (Business 7). Le contingent était composé de deux douzaines de délégués qui sont des chefs d’entreprise de divers secteurs économiques, y compris la technologie, la finance, le développement durable et le droit.

L’événement préparatoire au B7 organisé par la Chambre commerce sur le thème de l’IA

Afin de préparer le terrain pour les discussions du Sommet du B7, la Chambre de commerce a organisé un événement préparatoire au B7 à Rome intitulé : « L’IA : La pièce manquante du puzzle de la productivité » pour explorer le rôle transformateur de l’IA comme moteur de la croissance économique et de la productivité. Parmi les intervenants figuraient l’honorable David Lametti et Elissa Golberg, ambassadeur du Canada en Italie, ainsi que plusieurs experts mondiaux de l’IA issus des pays du G7 et d’organisations technologiques de premier plan, notamment AWS, OpenText et Telus.

Découvrez la liste complète des intervenants de l’événement.

Sommet du B7 — 17 mai 2024

Le Sommet du B7, dont le déroulement s’est étalé sur une journée, a été l’aboutissement de plusieurs mois de travail de la part de la Confindustria, l’organisation industrielle italienne qui assure la présidence du B7 cette année, ainsi que de ses organisations membres issues de chaque pays du G7. Son objectif ultime était de produire un document succinct de recommandations politiques sur lequel le G7 pourrait s’appuyer pour rédiger son propre communiqué final. de quatre pôles : la sécurité économique et les chaînes de valeur mondiales, l’économie des données et la transformation numérique, la transition en matière d’énergie, d’environnement et de changement climatique, et l’avenir du travail. L’impact de l’IA sur les entreprises et l’économie constituait le thème principal.

Lire le communiqué final du B7 2024 : Leading the Transition Together.

Parmi les intervenants du Sommet du B7 figuraient d’éminents PDG de sociétés internationales et des représentants de gouvernements des pays du G7, dont Larry Fink, président et chef de la direction de BlackRock, Mathias Cormann, secrétaire général de l’OCDE, Gilberto Pichetto Fratin, ministre italien de l’Environnement et de la Sécurité énergétique, Chrissy Taylor, présidente et chef de la direction d’Enterprise Mobility, John Denton, secrétaire général de la Chambre de commerce internationale, Borje Ekholm, président et chef de la direction d’Ericsson, Alan Mak, ministre britannique des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, et bien d’autres encore.

Du côté de la délégation canadienne, le président et chef de la direction de la Chambre de commerce, Perrin Beatty, a donné le coup d’envoi avec des remarques sur l’importance de la collaboration multilatérale en période d’incertitude, tandis que l’architecte en chef d’OpenText, Lars Rossen, a parlé de l’exploitation de l’IA au service de la croissance économique lors de son panel.

En cette période de tensions internationales, le B7 a un rôle essentiel à jouer pour faciliter la coopération entre les gouvernements et la communauté mondiale des affaires, ainsi que pour formuler une vision économique permettant de relever les défis et de saisir les possibilités qui s’offrent à nous collectivement. Qu’il s’agisse de tirer le meilleur parti de l’intelligence artificielle, de faciliter la transition énergétique mondiale ou de préserver la sécurité économique mondiale, il importe que nous fassions preuve d’ambition pour faire progresser notre prospérité et notre sécurité communes. À l’aube de la présidence du G7 par le Canada en 2025, la Chambre de commerce du Canada se réjouit de poursuivre l’important travail du B7 au cours de l’année à venir.

À la fin du programme, la Chambre de commerce du Canada et ses homologues dirigeants du B7 ont participé à une réunion à huis clos avec Giorgia Meloni, première ministre de l’Italie, afin de remettre officiellement le communiqué final du B7 et de transmettre à son gouvernement les principales priorités du B7. La première ministre s’est entretenue avec le petit groupe sur divers sujets, notamment la coopération internationale, la transition énergétique, l’IA et l’immigration.

Événements complémentaires du B7 à Rome

Déjeuner avec l’ambassadeur

Pendant son séjour dans la capitale italienne, la délégation a visité la résidence officielle de l’ambassadeur du Canada, la Villa Grandi, pour un petit déjeuner en toute convivialité auquel ont participé des chefs d’entreprise italiens et des amis de l’ambassade. L’ambassadrice Elissa Golberg a parlé de l’importance historique de la villa de quatre étages qui est bordée par les anciens murs d’Aurélien de Rome. Le gouvernement canadien a acheté cette propriété de deux acres grâce aux fonds de réparation versés par le gouvernement italien après la Seconde Guerre mondiale, une guerre au cours de laquelle 92 000 soldats canadiens ont servi en Italie et où 5 200 d’entre eux y ont perdu la vie. Selon l’ancien ambassadeur du Canada en Italie, Robert Fowler, la résidence est « un monument au sacrifice des Canadiens qui ont combattu en Italie pendant la Seconde Guerre mondiale ».

Soirée de bienvenue du B7

À la veille du Sommet, la délégation canadienne a eu l’occasion de rencontrer ses homologues du B7 lors du souper de bienvenue officiel du B7 organisé par la Confindustria au Palazzo Colonna, l’un des plus anciens et des plus grands palais privés de Rome. Ce fut également l’occasion pour les chefs d’entreprise des pays du G7 de comparer leurs points de vue sur les possibilités et les défis économiques émergents, ainsi que sur les domaines de collaboration potentiels.

En 2025, le Canada assumera la présidence du G7 et, par conséquent, la Chambre de commerce deviendra l’hôte du Sommet du B7 de 2025. Restez à l’affût des annonces concernant le lieu et les dates cet été.

La Chambre de commerce remercie de tout cœur OpenText, AWS, Microsoft, Telus et la Chambre de commerce en Italie pour leur appui à cette mission internationale d’envergure.

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Un hommage aux chefs d’entreprise canadiens – Toronto

Un hommage aux chefs d’entreprise canadiens – Toronto

Le jeudi 30 mai, nous avons organisé un dîner de célébration à Toronto en l’honneur de deux leaders exceptionnels du...

Le jeudi 30 mai, nous avons organisé un dîner de célébration à Toronto en l’honneur de deux leaders exceptionnels du monde des affaires canadien. Cet événement a permis de reconnaître l’engagement sans précédent de Penny Wise et de John Sullivan en faveur de l’excellence. La soirée a été marquée par des discours sincères, des divertissements captivants et une salle remplie d’invités distingués désireux de célébrer ces personnes remarquables.

Penny Wise, Prix du chef d’entreprise canadien de l’année

Penny Wise a été nommée présidente de 3M Canada en janvier 2020. Elle a occupé divers postes de direction et monté les échelons dans les domaines des affaires, de la commercialisation, de la marque et du marketing d’entreprise, y compris en tant qu’ancienne directrice exécutive du groupe d’affaires du segment consommateur du Canada. Elle est coprésidente du Conseil pour la promotion des femmes en affaires de la Chambre de commerce du Canada, qui aide à intégrer le point de vue des femmes dans les politiques nationales et à prendre des mesures significatives pour résoudre les problèmes et les obstacles auxquels les femmes sont confrontées.

John Sullivan, Prix d’excellence pour l’ensemble des réalisations d’un chef d’entreprise canadien

John Sullivan possède plus de 35 ans d’expérience dans l’immobilier, dans les domaines de l’acquisition et de la cession, de la gestion d’actifs et du développement. Au cours des 13 dernières années, il a occupé le poste de président et chef de la direction de Cadillac Fairview.  John siège aux conseils d’administration de MAF Properties (Moyen-Orient) et de l’Hospital for Sick Children (Toronto).

Nous avons eu le privilège d’avoir le Supersonic Hearts Band qui a assuré l’animation instrumentale de la soirée, créant ainsi une ambiance parfaite pendant que nos invités prenaient un café ou un thé entre les remises de prix.

Nous tenons à remercier tout particulièrement l’hôtel Ritz-Carlton et tous les sponsors de l’événement.

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Un nouveau rapport de LDE sur le rôle de l’IAg pour remédier au problème de productivité du Canada.

Un nouveau rapport de LDE sur le rôle de l’IAg pour remédier au problème de productivité du Canada.

L’intelligence artificielle générative (IAg) pourrait faire partie de la réponse à l’une des plus grandes menaces économiques qui pèsent sur notre prospérité et notre niveau de vie : la faiblesse de la productivité.

Le Laboratoire de données sur les entreprises (LDE) de la Chambre de commerce du Canada suit de près l’adoption de l’IAg par les entreprises canadiennes depuis un certain temps, sachant que les possibilités offertes par cette technologie transformatrice auront des répercussions majeures sur les entreprises, ainsi que sur la compétitivité mondiale et la prospérité future du Canada. À présent, le LDE est prêt à présenter les conclusions de son nouveau rapport, intitulé Promouvoir la productivité : L’adoption de l’IA générative par les entreprises canadiennes.

Dans Promouvoir la productivité, le LDE examine et prévoit l’adoption de l’IAg par les entreprises canadiennes dans le contexte du problème de productivité du Canada. Le rapport fait état de la valeur que l’IAg crée pour les entreprises canadiennes et des obstacles qui retiennent les entreprises d’adopter de nouvelles technologies comme l’IAg, avant de proposer des recommandations concrètes aux entreprises et aux décideurs politiques pour accélérer une adoption plus large.

Nous espérons que les dirigeants d’entreprise ainsi que les décideurs politiques utiliseront les données contenues dans ce rapport pour faire en sorte que la compétitivité et la prospérité du Canada ne prennent pas davantage de retard par rapport à celles de nos concurrents.