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Enjeux politiques : Retour sur les 3 dossiers les plus populaires de l’année

Enjeux politiques : Retour sur les 3 dossiers les plus populaires de l’année

Les événements ont été nombreux en 2024, mais nos trois sujets les plus populaires, à savoir la productivité, l’ACEUM et l’agriculture, sont toujours aussi d’actualité.

17 décembre 2024

On le sait. La politique publique peut être un sujet lourd. C’est pourquoi les Enjeux politiques cherche à vulgariser les lois, les règlements et les autres décisions fédérales en proposant des textes informatifs et (espérons-le) intéressants.

Avec celui-ci, nous avons publié 12 éditions des Enjeux politiques en 2024, sur des sujets aussi variés que la productivité, le logement ou le commerce international. Les événements ont été nombreux en 2024, mais nos trois sujets les plus populaires, à savoir la productivité, l’ACEUM et l’agriculture, sont toujours aussi d’actualité.

Le problème de la productivité au Canada


La productivité n’a jamais perdu de son importance pour notre économie, mais c’est en 2023 que cette notion a vraiment commencé à frapper l’imaginaire des gens. La situation s’est aggravée en 2024 lorsque la Banque du Canada a qualifié ce problème d’urgence nationale.

La productivité (mesurée par le PIB créé par heure travaillée) est étroitement liée à notre niveau de vie : une hausse de la productivité améliore les salaires, fait baisser les prix et augmente les recettes fiscales qui soutiennent les services publics auxquels les Canadiens sont attachés et dont ils dépendent. Malheureusement, les niveaux de productivité du Canada sont en baisse depuis des décennies. À l’heure actuelle, un travailleur canadien apporte environ 100 dollars à l’économie nationale, alors qu’un Américain y consacrant le même temps et les mêmes efforts contribue à hauteur de 130 dollars.

Plusieurs facteurs influencent notre piètre performance : pénurie de main-d’œuvre qualifiée, perturbations de la chaîne d’approvisionnement, manque de concurrence, proportion élevée de petites entreprises et lenteur de l’adoption des nouvelles technologies, comme l’IA.

Nous ne pouvons pas changer nos niveaux de productivité du jour au lendemain, mais c’est un facteur trop important pour le niveau de vie et notre capacité collective à payer les choses que nous voulons pour ne pas en faire une priorité. Avec le retour au pouvoir du président élu Donald Trump et son intention d’imposer des droits de douane de 25 % sur les exportations canadiennes vers les États-Unis, notre productivité risque d’être à nouveau gravement ébranlée. Dans son récent rapport intitulé Des partenaires pour la prospérité, l’auteur et professeur d’économie Trevor Tombe estime qu’un tarif douanier général de 10 % entraînerait une baisse de 1,6 % de la productivité du travail et une perte de revenu de 1 100 dollars par Canadien et par an. Avec des droits de douane de 25 % (et les représailles commerciales qui en découlent), ces chiffres ne font qu’empirer : environ 1 900 dollars par Canadien et une récession probable d’ici le milieu de l’année 2025. 

Pour rattraper notre retard en matière de productivité, nous devons nous concentrer sur ce que nous pouvons faire ici, chez nous, par exemple :

  • Renforcer l’investissement dans l’agriculture
  • Accroître l’adoption du numérique, de la technologie et de l’IA dans les entreprises canadiennes, en particulier les petites entreprises.
  • Garantir la protection de la propriété intellectuelle
  • Accroître les investissements en recherche et développement
  • Éliminer les barrières commerciales internes pour la libre circulation des biens à travers le pays.

Notre pays a la chance de bénéficier d’un haut niveau d’éducation, d’une abondance de ressources naturelles et du plus grand bassin de chercheurs en IA au monde. Il est donc bien armé pour renverser la vapeur, à condition de faire preuve d’une volonté politique à la hauteur du défi.

Voici quelques raisons de s’inquiéter de l’avenir l’ACEUM


Le Canada, les États-Unis et le Mexique entretiennent l’une des relations commerciales les plus importantes au monde, représentant ensemble près d’un tiers du PIB mondial! Ce partenariat économique est rendu possible par l’ACEUM, un accord de libre-échange.

Le président élu Donald Trump a déjà déclaré qu’il avait l’intention de rouvrir l’ACEUM en 2026 et d’y apporter des changements plus en phase avec les intérêts américains. Cependant, avec les politiques protectionnistes de Trump (y compris les tarifs douaniers de 25 % mentionnés précédemment), ces changements risquent de perturber l’environnement commercial stable et prévisible dont les Canadiens et les entreprises canadiennes ont grandement bénéficié.

Pour que l’examen de l’ACEUM de 2026 favorise les intérêts économiques du Canada, le Canada devrait s’attaquer à l’avance à plusieurs irritants commerciaux. Citons notre nouvelle taxe sur les services numériques, qui est une source majeure de discorde avec les États-Unis, les fréquentes interruptions de travail et les ruptures dans nos chaînes d’approvisionnement, ainsi que notre incapacité persistante à respecter l’engagement de l’OTAN en matière de dépenses de défense, qui est de 2 % du PIB.

Il est important que le Canada accorde avant tout la priorité à la préservation de l’accord et de ses principales dispositions actuelles. Nous devrions au préalable travailler en collaboration avec les États-Unis et le Mexique pour proposer des mesures ciblées visant à renforcer l’accord et à renforcer la sécurité économique dans toute l’Amérique du Nord. C’était justement l’objectif de nos missions commerciales aux États-Unis en 2024, qui ont permis aux entreprises canadiennes de renforcer leurs liens avec leurs homologues et les décideurs américains.

Renforcer le secteur canadien de l’agriculture et de l’agroalimentaire


Le secteur agricole et agroalimentaire canadien est un moteur économique qui emploie 2,3 millions de personnes et contribue à hauteur de 7 % au PIB du pays. Au-delà de nos propres besoins, ce secteur pourrait à lui seul répondre à la demande mondiale de denrées alimentaires, moyennant un investissement adéquat.

La vision stratégique du Canada pour le secteur agroalimentaire doit faciliter l’accès aux marchés mondiaux en expansion, de manière à lui permettre d’atteindre son objectif pour 2028, à savoir 95 milliards de dollars d’exportations de produits agroalimentaires et de la mer et 250 milliards de dollars de revenus pour le secteur.

Investir dans le secteur de l’agriculture et de l’agroalimentaire est profitable pour le Canada, car les mesures qui mèneront à la croissance du secteur auront également des effets positifs sur l’ensemble de notre économie. Par exemple, l’expansion de notre industrie agricole et agroalimentaire dépend en grande partie de notre capacité à transporter les marchandises de manière efficace et fiable vers les marchés internationaux. Pour ce faire, il faudra investir dans des infrastructures de commerce et de transport stratégiques et à long terme qui renforcent nos chaînes d’approvisionnement internationales, ce qui profitera à toutes les autres industries qui exportent.

Enfin, il y a la productivité. En général, les secteurs comme l’agriculture, qui comptent une grande part de PME, sont parmi les moins susceptibles d’adopter de nouvelles technologies. Pourtant, l’adoption de technologies contribue de manière significative à la productivité. Si nous pouvons aider le secteur agricole à augmenter ses taux d’adoption, non seulement il bénéficiera de la croissance et de l’augmentation de la productivité, mais la productivité nationale du Canada en profitera également.

Enfin, alors que se profilent les droits de douane envisagés par le président élu Donald Trump, nous pouvons fabriquer des produits de plus grande valeur ici, chez nous, et les vendre à l’échelle mondiale à un prix plus élevé en développant nos capacités de transformation et de fabrication au niveau national. Nous expédions trop souvent nos matières premières à l’étranger pour qu’elles soient transformées par un autre pays (comme les États-Unis), avant de les racheter sous la forme d’un nouveau produit. Encourager la transformation agricole à valeur ajoutée permettra de créer davantage d’emplois et d’activités économiques qui ne dépendront pas autant de nos relations commerciales avec les États-Unis.

Nous vous invitons à nous retrouver l’année prochaine pour d’autres numéros d’Enjeux politiques, où nous continuerons à décortiquer et à explorer les sujets de politique publique qui ont une incidence sur la réussite des entreprises et sur la vie et les moyens de subsistance des Canadiens dans l’ensemble de la société.

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Une soirée d’excellence internationale

Une soirée d’excellence internationale

Le lundi 25 novembre, nous avons organisé un dîner de célébration à Toronto en l'honneur de notre chef d'entreprise international de l'année, Ian Edwards

26 novembre 2024

Le lundi 25 novembre, nous avons organisé un dîner de célébration à Toronto pour honorer un leader extraordinaire de la communauté des affaires canadienne. Ian Edwards, président et chef de la direction d’AtkinsRéalis, a été reconnu pour son innovation et son leadership dans la propulsion des entreprises canadiennes sur la scène internationale et a été honoré en tant que notre Chef d’entreprise international de l’année 2024. La soirée a été rehaussée par une présentation spéciale de l’analyste politique David Frum, qui a offert son point de vue sur les plus récents résultats des élections américaines. Cette présentation, associée au talent de musiciens locaux et à une salle remplie d’invités d’honneur prêts à célébrer M. Edwards, a rendu cette soirée vraiment mémorable.

Ian Edwards, chef d’entreprise international de l’année

Ian L. Edwards est président et chef de la direction d’AtkinsRéalis, une société de calibre mondial de services d’ingénierie et d’énergie nucléaire exploitant des bureaux dans le monde entier. À ce titre, il est responsable de la direction stratégique de l’entreprise, de l’élaboration d’un plan de croissance pour un succès durable et de la poursuite de la raison d’être d’AtkinsRéalis, qui est de « Façonner un meilleur avenir pour notre planète et ceux qui l’habitent ».

Depuis plus de 30 ans, M. Edwards réalise des projets d’infrastructure complexes et dirige des entreprises dans le secteur de l’ingénierie et des grands projets en Amérique du Nord, en Europe, au Moyen-Orient et en Asie-Pacifique. En tant que dirigeant mondial doté d’une expertise multidisciplinaire, il a réorienté la vision en se concentrant sur la création de valeur en simplifiant et en réduisant les risques, en fournissant localement des services mondiaux de haute qualité et en exécutant une feuille de route qui garantit la résilience financière, accélère la croissance organique et inorganique, et crée de la valeur pour les actionnaires.

En 2019, M. Edwards a été nommé président et chef de la direction d’AtkinsRéalis (anciennement SNC-Lavalin), une société de calibre mondial de services d’ingénierie et d’énergie nucléaire exploitant des bureaux dans le monde entier. À la barre d’AtkinsRéalis, il est responsable de l’orientation stratégique de l’entreprise, du pilotage de son plan de croissance en vue d’un succès durable et de la poursuite de sa raison d’être de façonner un avenir meilleur pour la planète et ceux qui l’habitent.

En 2023, M. Edwards a été le fer de lance de l’unification de plusieurs marques sous le nom d’AtkinsRéalis, un point d’inflexion pour l’entreprise après de nombreuses années de transformation réussie pour devenir une société de calibre mondial de services d’ingénierie et d’énergie nucléaire.

M. Edwards s’est engagé à faire passer l’enveloppe du développement durable de la discussion à l’action, en mettant en avant les solutions d’ingénierie nécessaires pour relever les défis mondiaux les plus pressants de notre époque, tels que l’adaptation aux changements climatiques et la transition vers une énergie propre, y compris l’énergie nucléaire. Grâce au leadership de M. Edwards, AtkinsRéalis continue de démontrer sa capacité à permettre des résultats durables, efficaces et meilleurs pour les clients et les communautés qu’ils servent.

M. Edwards est membre de l’Institution of Civil Engineers et de l’Institution des ingénieurs de Hong Kong. Il soutient diverses causes philanthropiques telles que la campagne annuelle de Centraide/United Way et la Fondation du Centre universitaire de santé McGill. M. Edwards investit dans son développement personnel continu tout en cultivant une culture où les valeurs de sécurité, d’intégrité, de collaboration et d’innovation sont vécues au quotidien et déterminent la manière de travailler, de fournir des services et de se montrer dans le monde.

Le groupe local de Toronto, le Supersonic Hearts Band, s’est à nouveau joint à nous pendant le dîner pour créer une ambiance légère. Nous avons également été très heureux d’accueillir David Frum, analyste politique de renom, pour une présentation spéciale et une discussion au coin du feu après le dîner. Rédacteur à The Atlantic, David Frum commente les questions sociales et politiques et suscite des discussions qui font réfléchir aux États-Unis et dans le monde entier. Il s’est entretenu avec notre vice-président exécutif chargé des affaires internationales et chef de la politique publique, Matthew Holmes, pour discuter sérieusement de l’état actuel des relations entre le Canada et les États-Unis et de la manière dont notre paysage économique pourrait évoluer au cours des prochaines années.

Nous tenons à remercier tout particulièrement le Ritz-Carlton
et tous nos commanditaires de l’événement

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Enjeux politiques : Quel est le lien entre les États-Unis et le secteur manufacturier canadien?

Enjeux politiques : Quel est le lien entre les États-Unis et le secteur manufacturier canadien?

Le secteur manufacturier canadien est un élément crucial de notre économie.

19 novembre 2024

Le secteur manufacturier canadien est un élément crucial de notre économie. Il emploie 1,7 million de Canadiens, génère plus de 10 % du PIB national et représente plus de 68 % de l’ensemble des biens physiques exportés. Il fait également partie intégrante des relations commerciales complexes entre le Canada et les États-Unis, avec des exportations atteignant près de 30 milliards de dollars par mois.

Risques et incertitudes pour le secteur manufacturier canadien


Depuis le début du 21e siècle, le secteur manufacturier fait face à des défis internes au pays, notamment un fardeau fiscal et réglementaire élevé, des pénuries de main-d’œuvre et de compétences, une productivité anémique et des investissements insuffisants. Elle doit également composer avec des menaces externes. 

Compte tenu du rôle du secteur manufacturier dans nos relations économiques avec les États-Unis, où la plupart de nos importations et exportations sont des intrants intermédiaires utilisés par les producteurs pour fabriquer un autre produit, le secteur est souvent affecté par les changements dans les politiques, les réglementations et les tarifs douaniers des États-Unis.

Les priorités exactes de la présidence Trump restent inconnues pour le moment, mais nous savons que, si aucune mesure n’est prise pour renforcer le secteur manufacturier canadien, les quatre prochaines années pourraient avoir des conséquences potentiellement graves pour de multiples industries.

Un protectionnisme grandissant aux États-Unis


Ces derniers temps, un consensus bipartisan se dessine aux États-Unis sur les politiques protectionnistes « Buy America », qui vont à l’encontre de l’objectif de coopération économique nord-américaine. Pendant la campagne électorale, le président Trump a souvent répété que les tarifs douaniers étaient une mesure qu’il comptait mettre en place. En effet, il souhaiterait imposer des droits de douane variant entre 10 et 50 % sur l’ensemble des importations américaines.

Il est impossible de prédire le chiffre sur lequel il jettera son dévolu, mais, même s’il se trouve à l’extrémité inférieure de l’échelle, les répercussions économiques seront importantes. Dans le nouveau rapport du Laboratoire de données sur les entreprises, Des partenaires pour la prospérité : étude de l’importance des échanges commerciaux entre le Canada et les États-Unis, l’auteur Trevor Tombe prévoit qu’un tarif douanier de 10 % entraînerait une baisse de 22 % des exportations canadiennes d’énergie et de produits manufacturés et une réduction de près de 1 % de la productivité du travail!

L’examen de l’ACEUM en 2026


L’objectif de l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM) est la coopération économique nord-américaine. Depuis l’entrée en vigueur de l’accord en 2020, le commerce nord-américain a augmenté de 47 %, sans compter la création de 4 millions d’emplois supplémentaires soutenus par ces échanges.

Le 1er juillet 2026, les trois pays participants décideront s’ils prolongent l’ACEUM pour une nouvelle période de 16 ans. Dans le cas contraire, un examen annuel aura lieu jusqu’à ce que l’accord prenne fin en 2036.

Enfin, même si l’ACEUM a été introduit et adopté sous la première administration du président Trump, cela ne signifie pas pour autant que l’accord est hors de danger. Au cours de la récente campagne électorale, le président Trump a déclaré qu’il avait l’intention d’ouvrir l’accord commercial avec le Canada et le Mexique. 

En tant que nation commerçante, la réussite économique du Canada dépend de ses relations avec les États-Unis et le Mexique, qui sont respectivement nos premier et troisième partenaires commerciaux. Même la promesse de modifications de l’ACEUM pourrait entraîner une incertitude en matière d’investissement pour les fabricants, ce qui pousserait les entreprises manufacturières canadiennes à s’implanter dans d’autres pays où les barrières à l’importation et les restrictions commerciales sont moindres. La préservation de l’ACEUM revêt une importance capitale si nous voulons maintenir la libre circulation des marchandises entre le Canada et les États-Unis et préserver la nature intégrée des opérations de fabrication et des chaînes d’approvisionnement de l’Amérique du Nord.

Lire « Enjeux politiques : Voici quelques raisons de s’inquiéter de l’avenir l’ACEUM » pour en apprendre davantage sur l’accord et ce qu’il représente pour le Canada.

Lire notre mémoire adressé à Affaires mondiales Canada au sujet de l’examen conjoint de l’ACEUM en 2024.

L’industrie automobile


L’industrie automobile canadienne est l’un des plus grands secteurs manufacturiers du pays, employant directement près de 120 000 personnes et contribuant à hauteur de 12,5 milliards de dollars au PIB. Les véhicules à moteur et leurs pièces détachées sont la deuxième importation américaine la plus importante pour le Canada.

La loi sur la réduction de l’inflation, introduite en 2022 par l’administration Biden, a eu des répercussions sur l’industrie automobile canadienne. Dans le rapport du Comité permanent du commerce international, intitulé Répercussions commerciales sur certains secteurs canadiens de la loi américaine de 2022 sur la réduction de l’inflation, le Comité a compilé les témoignages des témoins, dont certains s’inquiètent du fait que l’IRA est un acte de protectionnisme commercial et qu’il « cherche à “forcer la délocalisation” de certaines capacités de production automobile de l’étranger vers les États-Unis, au détriment du Canada et d’autres pays ». 

Il s’agit peut-être d’une loi de l’ère Biden, mais M. Trump ne semble pas s’opposer à la délocalisation de l’industrie automobile américaine. Pendant sa campagne, il a annoncé des droits de douane de 100 % sur les voitures fabriquées au Mexique afin d’encourager l’industrie automobile américaine. Il a également promis de lever les obligations relatives aux véhicules électriques et de rapatrier la production aux États-Unis, en mettant l’accent sur la création d’emplois dans des États comme la Pennsylvanie et la Géorgie.

Les échanges de véhicules à moteur et de pièces détachées sont largement équilibrés entre les États-Unis et le Canada. Si une administration Trump devait introduire des politiques plus protectionnistes dans l’industrie automobile, cet équilibre pourrait basculer en faveur des États-Unis, réduisant l’accès au marché du Canada et entraînant une augmentation des coûts de production et des complications. À son tour, cette situation exercerait une pression sur notre transition vers les VE et réduirait les possibilités pour les sociétés canadiennes de bénéficier d’initiatives de collaboration en matière de R&D avec des sociétés américaines.

L’autonomie industrielle


Compte tenu de l’incertitude et des risques qui planent sur l’industrie manufacturière canadienne, le Canada devrait renforcer son secteur manufacturier pour ne pas laisser son destin et sa prospérité aux mains de l’administration américaine actuelle et future.

Recommandations

  • Diversifier les marchés d’exportation actuellement exploités par le Canada vers les États-Unis en explorant les débouchés en Europe, dans la région indopacifique et dans d’autres régions, par le biais de missions et d’accords commerciaux ciblés.
  • Garantir la continuité des chaînes d’approvisionnement cruciales en conférant au gouvernement le pouvoir de trancher les litiges par le biais d’une décision obligatoire.
  • Introduire des crédits d’impôt à l’investissement ciblés pour stimuler l’innovation et la productivité dans le secteur manufacturier.
  • Moderniser le cadre réglementaire canadien afin d’accroître l’investissement, la croissance économique et l’emploi. Cela passe par l’élimination des règlements désuets, compliqués, qui entravent l’innovation, augmentent les coûts et nuisent à notre compétitivité.
  • Obliger les organismes de réglementation à adopter une optique économique pour soutenir la croissance économique et la compétitivité.
  • Accélérer la reconnaissance des diplômes pour permettre aux travailleurs qualifiés d’utiliser pleinement leurs compétences là où on en a besoin dans tout le pays.
  • Renforcer la convergence des réglementations canadiennes et américaines.

Une politique industrielle harmonisée intégrant les recommandations proposées placerait les fabricants canadiens dans les meilleures conditions pour innover, se développer et s’étendre.

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La Chambre du Canada s’adresse au Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale, de la défense et des anciens combattants le projet de loi C-26

La Chambre du Canada s’adresse au Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale, de la défense et des anciens combattants le projet de loi C-26

La protection de la vie privée et des données ainsi que la sécurisation des infrastructures critiques, des chaînes d’approvisionnement et des entreprises de toutes tailles du Canada contre les cybermenaces sont des mesures essentielles dans notre économie moderne.

5 novembre 2024

Le 4 novembre 2024, notre directrice principale de l’économie numérique, de la technologie et de l’innovation, Ulrike Bahr-Gedalia, a comparu devant le Comité sénatorial permanent de la sécurité nationale, de la défense et des anciens combattants pour exprimer nos préoccupations concernant le projet de loi C-26, Loi sur la cybersécurité.

Les Canadiens accédant fréquemment aux services numériques, les risques sont plus élevés que jamais et sont considérés comme une « menace persistante pour les Canadiens » par le Centre canadien de cybersécurité. La protection de la vie privée et des données ainsi que la sécurisation des infrastructures critiques, des chaînes d’approvisionnement et des entreprises de toutes tailles du Canada contre les cybermenaces sont des mesures essentielles dans notre économie moderne. Le temps presse et l’environnement géopolitique continue de se dégrader, parallèlement à la cybercriminalité qui ne cesse de s’aggraver.

Vous pouvez accéder aux remarques complètes ainsi qu’à l’enregistrement de la séance ci-dessous


Monsieur le président, membres du Sénat, bonsoir.

Je me nomme Ulrike Bahr-Gedalia et je suis directrice principale de l’économie numérique, de la technologie et de l’innovation à la Chambre de commerce du Canada.

Je suis également responsable des politiques à la Chambre du Canada pour le Comité de l’économie numérique, le Conseil sur l’avenir de l’intelligence artificielle et le Conseil pour la Cybersécurité.dès.maintenant.

En tant que réseau d’affaires le plus important et le plus dynamique au Canada, représentant plus de 400 chambres de commerce, une centaine d’associations et plus de 200 000 entreprises de toutes tailles et de tous les secteurs économiques du Canada, la Chambre de commerce du Canada est honorée d’être à nouveau invitée à vous faire part de ses commentaires sur le  rojet de loi C-26, à la suite de notre intervention devant le SECU en février dernier.

J’aimerais commencer par saluer l’adoption de certains changements proposés par la Chambre de commerce lors de l’étude du projet de loi en comité.

  • La suppression de l’article 10, rétablissant ainsi la défense de diligence raisonnable;  
  • Le retrait de l’obligation de signaler immédiatement les incidents de cybersécurité;
  • L’harmonisation avec les obligations existantes.

J’aimerais également faire mention de la récente nomination de Sami Khoury en tant qu’agent supérieur pour la cybersécurité, un rôle et une responsabilité pour laquelle la Chambre de commerce du Canada a plaidé dans le cadre de sa campagne Cybersécurité.dès.maintenant. au cours des deux dernières années dans le but d’assurer la cohérence des politiques, la coordination des activités et des initiatives en matière de cybersécurité et l’alignement des ressources au sein du gouvernement, tout en augmentant et en améliorant le partage bilatéral d’informations, ce qui était également une préoccupation que nous avions exprimée lors de notre précédent témoignage.

Bien que nous soyons heureux de voir le Comité SECU de la Chambre des communes conclure son étude sur le projet de loi C-26, et que nous soutenions le projet de loi dans son ensemble, certains amendements sont encore nécessaires à ce stade pour s’assurer que le projet de loi atteigne son plein potentiel.

Plus précisément, en ce qui concerne la Loi sur les télécommunications : bien que nous applaudissions la Chambre d’avoir apporté des modifications importantes au projet de loi, y compris en ce qui concerne la défense de diligence raisonnable pour les sanctions administratives pécuniaires, nous demeurons préoccupés par le fait que le projet de loi laisse entendre que les sociétés ne peuvent pas être indemnisées pour les changements qu’elles pourraient devoir apporter dans le cadre de ce régime. Nous pensons que le Sénat devrait amender la législation pour permettre au ministre ou au gouverneur en conseil d’accorder des compensations au cas par cas.

En ce qui concerne la LPCE, nos membres continuent à demander les améliorations suivantes :

  • Le partage bilatéral de l’information. Dans sa version actuelle, la LPCE envisage seulement un partage d’informations à sens unique entre les opérateurs désignés et le gouvernement. Nous pensons qu’il s’agit là à la fois d’une erreur et d’une faille potentielle.
  • Une définition plus claire de ce qu’est un incident de cybersécurité devant faire l’objet d’un rapport. Ceci aura pour effet de rassurer les entreprises sur le fait qu’elles ne sont pas obligées de faire des rapports sur des événements qui ne représentent pas une menace sérieuse pour un système vital. L’absence de définition claire des paramètres d’un incident à signaler nuit à l’objectif du projet de loi et submergera les autorités gouvernementales, qui devront traiter et évaluer chaque cyberincident signalé.

Une autre source de préoccupation majeure est la hausse continue des incidents liés aux rançongiciels. Dans ce contexte, nous félicitons le Canada pour sa participation à l’Initiative de lutte contre les rançongiciels (ILR) internationale), qui comprend la mise en place d’un groupe consultatif du secteur public-privé.

Les faits suivants illustrent la gravité de la situation et l’urgence d’agir dans ce domaine :

Bien que le projet de loi contribue à accroître la vigilance à l’égard des rançongiciels et d’autres cybermenaces, nous pensons que la problématique des rançongiciels nécessite davantage de discussions et d’études sur la place publique et nous encourageons le Sénat à examiner la manière dont ce fléau affecte notre pays au-delà des infrastructures essentielles sur lesquelles le gouvernement fédéral a concentré ses efforts dans le cadre du projet de loi.

Comme il faut davantage de mesures collectives et une meilleure coordination pour lutter contre ce défi croissant, la Chambre de commerce, en collaboration avec son Conseil pour la Cybersécurité.dès.maintenant, organisera sa deuxième Journée sur la Colline sur la cybersécurité et le rançongiciel à la fin du mois au cours de laquelle nous discuterons avec avec de hauts fonctionnaires de l’ensemble des ministères, services et organismes gouvernementaux.

Pour terminer, nous souhaitons insister sur l’urgence d’adopter le projet de loi, afin que nous puissions passer à l’élaboration des réglementations et du cadre de mise en œuvre. Le temps presse et l’environnement géopolitique continue de se dégrader, parallèlement à la cybercriminalité qui ne cesse de s’aggraver.

Je vous remercie de m’avoir écouté et de m’avoir donné l’occasion de participer à l’étude du projet de loi C-26.

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La relation économique canado-américaine : Tout ce que vous devez savoir à l’approche de l’élection présidentielle du 5 novembre

La relation économique canado-américaine : Tout ce que vous devez savoir à l’approche de l’élection présidentielle du 5 novembre

Nous avons compilé les divers contenus que nous avons publiés au cours de la dernière année sur les relations économiques entre le Canada et les États-Unis afin de vous donner un aperçu de la situation avant le 5 novembre.

30 octobre 2024

Que vous soyez un mordu de politique américaine souhaitant se rafraîchir la mémoire ou que vous vous trouviez dans une situation particulière où vous ne savez pas grand-chose à ce sujet, mais vous voulez discuter avec vos amis, votre famille ou vos collègues des implications de la prochaine élection présidentielle américaine sur l’économie du Canada… Bien, vous avez de la chance, car ce billet est fait sur mesure pour vous!

Nous avons compilé les divers contenus que nous avons publiés au cours de la dernière année sur les relations économiques entre le Canada et les États-Unis afin de vous donner un aperçu de la situation avant le 5 novembre.

ACEUM


Le Canada, les États-Unis et le Mexique forment l’une des plus grandes alliances commerciales au monde, représentant ensemble près d’un tiers du produit intérieur brut (PIB) mondial. Ce partenariat économique essentiel entre les trois économies nord-américaines est porté et rendu possible par l’Accord Canada-États-Unis-Mexique (ACEUM), un accord de libre-échange qui est entré en vigueur en mars 2020, remplaçant l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA). 

Le 1er juillet 2026, le Canada, les États-Unis et le Mexique décideront s’ils prolongent l’ACEUM pour un nouveau cycle de 16 ans. Advenant le cas où ils décideraient de ne pas reconduire l’accord, un examen annuel sera mené jusqu’à ce que l’accord prenne fin en 2036. Fait inquiétant, il existe un soutien bipartisan croissant aux États-Unis pour des politiques protectionnistes de type « Buy American », ce qui va à l’encontre de l’objectif de coopération économique nord-américaine prôné par l’ACEUM. Que le prochain président soit démocrate ou républicain, le risque existe que les États-Unis cherchent à apporter des modifications à l’ACEUM qui soient préjudiciables aux intérêts du Canada et de ses entreprises. 

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Commerce entre le Canada et les États-Unis


Le commerce entre les États-Unis et le Canada va bien au-delà de l’achat et de la vente de biens physiques. Nos économies sont étroitement intégrées par un réseau complexe de chaînes d’approvisionnement dans de nombreux secteurs. C’est pourquoi un tarif douanier général de 10 % sur les importations américaines, comme celui proposé par le président Trump, aurait un impact significatif sur les échanges commerciaux, la productivité, les prix et les niveaux de revenus réels tant au Canada qu’aux États-Unis.

Voici les conséquences potentielles :

  • La productivité du travail au Canada chuterait de près de 1 %.
  • Le revenu annuel réel des particuliers au Canada et aux États-Unis diminuerait de près de 1 100 dollars par personne.
  • Pour l’Alberta, le Manitoba, l’Ontario et le Nouveau-Brunswick en particulier, le commerce avec les États-Unis représente une part importante (41 % ou plus) de leur PIB. De l’autre côté de la frontière, le Canada est le principal exportateur dans plus de 20 États. Ces flux commerciaux seraient gravement affectés par les tarifs douaniers et le PIB de nombreux États et provinces en souffrirait.

À une époque où les perturbations de la chaîne d’approvisionnement mondiale se multiplient, le rôle du Canada en tant que partenaire commercial stable et fiable est plus important que jamais. Les échanges commerciaux avec le Canada stimulent non seulement la productivité américaine, mais garantissent également aux entreprises américaines un accès à des ressources de haute qualité, essentielles à leurs activités. En préservant et en renforçant leurs liens commerciaux, le Canada et les États-Unis peuvent tous deux assurer leur stabilité économique à long terme, améliorer leur productivité et rester compétitifs à l’échelle mondiale.

Pour préserver cette relation commerciale essentielle, le Canada et les États-Unis doivent poursuivre des politiques commerciales qui :

  • favorisent la croissance des entreprises des deux côtés de la frontière
  • empêchent les mesures de rétorsion qui pourraient nuire aux deux économies
  • privilégient les accords à long terme pour assurer la résilience économique
  • évitent les politiques réactionnaires à court terme
  • continuent à soutenir les principes du libre-échange
  • font la promotion du libre-échange

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La taxe sur les services numériques


La taxe sur les services numériques est une taxe rétroactive sur les revenus générés par les grandes entreprises étrangères et nationales sur les services en ligne, y compris les plateformes de vente, la publicité et les médias sociaux. La mise en œuvre de cette taxe par le Canada est en train de dégrader les relations diplomatiques et économiques avec les États-Unis, ainsi que nos relations avec d’autres pays qui ont signé l’accord multinational que le Canada est en train d’affaiblir.

Les États-Unis, notre principal partenaire commercial, s’opposent fermement aux taxes numériques unilatérales comme la TSN. Un récent communiqué de l’USTR indique que la TSN « semble violer les engagements pris par le Canada dans le cadre de l’[ACEUM] ». L’annonce poursuit en disant que « le Canada semble avoir dirigé sa TSND vers les sociétés américaines fournissant des services numériques au Canada et ainsi faire preuve de discrimination à l’égard des sociétés américaines et en faveur des sociétés canadiennes qui fournissent ces services. »

Lorsque la France a mis en place sa taxe sur les services numériques, les États-Unis ont appliqué des droits de douane de 25 % sur des produits n’ayant aucun rapport avec les services numériques, allant du champagne au fromage, en passant par les sacs à main et les parfums. Des mesures de rétorsion similaires prises contre le Canada pourraient se traduire par des augmentations considérables des prix des produits canadiens exportés vers les États-Unis et par des rayons vides au Canada, les entreprises dont les chaînes de fabrication et d’approvisionnement sont transfrontalières s’efforçant de fabriquer des produits en dépit des droits de douane.

Pour remettre les choses en perspective, nos échanges commerciaux avec les États-Unis étaient évalués à 960,9 milliards de dollars en 2022, avec 2 milliards de dollars d’échanges commerciaux traversant notre frontière terrestre chaque jour, alors que les estimations les plus généreuses concernant les revenus générés par la TSN sont de moins de 1,5 milliard de dollars par an au cours des cinq prochaines années. À un moment où les relations commerciales sont si fragiles, le Canada devrait chercher à minimiser les irritants commerciaux avec les États-Unis, et non à les aggraver.

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Ce que nous avons entendu lors de l’événement de la Semaine de la petite entreprise du LDE, « Réussir à l’échelle ».

Ce que nous avons entendu lors de l’événement de la Semaine de la petite entreprise du LDE, « Réussir à l’échelle ».

Le 23 octobre, des entrepreneurs, des décideurs et des chefs d’entreprise venus des quatre coins du Canada se sont joints à nous pour une activité spéciale organisée dans le cadre de la Semaine de la petite entreprise, intitulée « Réussir à l’échelle ».

29 octobre 2024

Le 23 octobre, des entrepreneurs, des décideurs et des chefs d’entreprise venus des quatre coins du Canada se sont joints à nous pour une activité spéciale organisée dans le cadre de la Semaine de la petite entreprise, intitulée « Réussir à l’échelle ». Nous avons eu l’honneur d’accueillir Candace Laing, présidente et chef de la direction de la Chambre de commerce du Canada, l’honorable Rechie Valdez, ministre de la Petite entreprise, et Eva Longez, vice-présidente nationale, Amazon Canada, qui ont donné le coup d’envoi de l’événement.

Avant la table ronde, Marwa Abdou, directrice principale de la recherche au Laboratoire de données sur les entreprises de la Chambre de commerce, s’est penchée sur les conclusions du rapport Réussir à l’échelle : les caractéristiques des petites entreprises à forte croissance au Canada. Ce nouveau rapport vient étoffer les récits entourant les petites entreprises explorés pour la première fois dans Un portrait de la situation des petites entreprises au Canada (publié en janvier 2024) et approfondit des questions intéressantes comme celles de savoir quelles petites entreprises au Canada sont en train de passer à l’échelle supérieure et quelles méthodes elles empruntent pour se développer.

Des possibilités de croissance

Malheureusement, le rapport fait état d’un plus grand nombre de fermetures que d’ouvertures de petites entreprises. Toutefois, un pourcentage plus élevé de petites entreprises que de moyennes ou de grandes entreprises s’attendent à une forte croissance. Contrairement aux idées préconçues, ces entreprises ne se trouvent pas dans les industries de haute technologie, mais dans l’industrie manufacturière, les services d’hébergement et de restauration, et les services professionnels.

Compte tenu de la situation économique du Canada, caractérisée par une faible productivité, une croissance économique lente et un sous-investissement entraînant un affaiblissement de la compétitivité et du niveau de vie, il est essentiel que les petites entreprises prêtes à connaître une forte croissance puissent obtenir ce dont elles ont besoin pour réussir. Parmi les facteurs de croissance les plus importants figurent l’accès au financement, la technologie, l’exportation et un environnement politique favorable.

Les facteurs de croissance

Nos experts ont ensuite évoqué le rôle que certains de ces facteurs ont joué dans leur propre carrière.

Panélistes 

  • Mathieu Galliot, économiste, BDC
  • Brock Murray, cofondateur, seoplus+.
  • Ash Mahmoud, président, Cairo Development
  • Francois Garcia, directeur général, Core Venture Partners 

Le rôle du financement

Nos trois panélistes ont trouvé des moyens de financer leur petite entreprise de manière organique, mentionnant qu’ils ont appris à stabiliser leurs revenus, à ne pas dépasser leurs moyens et à diversifier leurs produits et services comme autant de méthodes pour croître et être rentables.

Le rôle de l’exportation

En accord avec le rapport de la LDE, une recherche récente de la BDC a confirmé que l’exportation, y compris le commerce interprovincial, est un élément clé de la réussite.

Le rôle de la technologie

La BDC rapporte que 97 % des PME qui utilisent l’IA ont constaté que cette dernière les a aidées dans leurs activités d’une manière ou d’une autre, et beaucoup ont déclaré qu’elle a réduit les coûts de l’entreprise, même lorsque ce n’était pas le résultat escompté. Les robots conversationnels se sont imposés comme un outil performant.

Les robots conversationnels se sont révélés être un outil de prédilection.

  • Seoplus+ utilise l’IA comme outil pour renforcer l’équipe en augmentant l’efficacité et en normalisant les processus. La société utilise ChatGPT dans le cadre de son travail, mais elle est transparente avec ses clients quant à son utilisation et a élaboré une politique visant à réduire le risque de fuite de données privées.
  • Cairo Development travaille à la création d’un système d’IA qui permettra aux chefs de projet de superviser davantage de projets en améliorant le temps de prise de décision et en réduisant le nombre de tâches répétitives.
  • Chi Chaga utilise l’IA pour aider à traduire le contenu de leur site Web dans les langues des pays vers lesquels ils exportent ainsi que pour maintenir leur blogue actif.

Avec le vieillissement de la population canadienne, la nécessité d’accroître la productivité des travailleurs se fera encore plus sentir, d’où l’importance pour les entreprises d’investir dans la technologie. L’expérimentation et les essais et erreurs sont des étapes importantes pour apprendre ce qui fonctionne le mieux.

Conseils pour les entrepreneurs

Nos panélistes ont prodigué aux participants d’excellents conseils à l’intention des entrepreneurs canadiens :

  • Lors de l’embauche, il faut d’abord tenir compte de la compatibilité. Vous pouvez toujours enseigner des compétences aux gens, mais vous voulez embaucher des personnes qui correspondent à votre vision, à votre mission et à vos valeurs.
  • Établissez consciemment une bonne culture d’entreprise, sinon la culture se développera d’elle-même.
  • Ne vous précipitez pas pour vous développer juste pour le plaisir. Soyez patient.
  • Ne pensez pas à vos concurrents et ne vous laissez pas distraire par ce qu’ils font. Faites ce que vous avez à faire et faites-le bien.
  • Ne vous contentez pas d’établir une présence numérique, assurez-vous également de la maintenir.
  • Essayez de vous adapter aux conditions du marché. Vous devez penser à l’avenir et vous concentrer sur la macroéconomie, pas simplement sur la microéconomie.

Cet événement a été rendu possible grâce à la collaboration d’Amazon Canada et de BDC.

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Un mot de la part de la présidente et chef de la direction : Accroître la productivité canadienne sera un exercice économique et un test de confiance

Un mot de la part de la présidente et chef de la direction : Accroître la productivité canadienne sera un exercice économique et un test de confiance

Selon le baromètre de confiance Edelman de 2023, les employeurs représentent l’institution la plus digne de confiance et sont considérés comme plus crédibles que les médias ou le gouvernement.

28 octobre 2024

De nombreux Canadiens pensent que la croissance économique entraînera une augmentation du coût de la vie et que leur situation ne fera qu’empirer.

À l’heure où notre productivité bat de l’aile, où nous nous retrouvons au 29e rang des 38 pays de l’OCDE et où nos travailleurs apportent à l’économie nationale une contribution de 30 % inférieure à celle de leurs homologues américains pour le même temps et le même effort, il est essentiel de ramener les Canadiens au centre de l’activité économique.

Les entreprises, en particulier les petites entreprises, sont bien placées pour répondre à ce besoin. Selon le baromètre de confiance Edelman de 2023, les employeurs représentent l’institution la plus digne de confiance et sont considérés comme plus crédibles que les médias ou le gouvernement.

Autrement dit, les Canadiens ne font pas confiance aux dirigeants de l’économie, mais ils sont convaincus que leurs employeurs sont bien placés pour trouver des solutions à nos problèmes économiques qui servent au mieux les intérêts des Canadiens. La croissance est en effet une bonne chose : c’est elle qui nous permet d’investir dans les services sociaux et dans des communautés fortes, d’avoir des populations saines et prospères, et de bâtir une économie inclusive qui crée une vie meilleure pour tous.

Notre réponse, ou plutôt celle des entreprises, des chambres de commerce et d’industrie, devrait donc être une réflexion approfondie sur ce qui touche les Canadiens, afin que nous puissions parler de la productivité d’une manière qui met en relief les avantages réels qui en découlent pour les gens ordinaires. Les entreprises ont la possibilité d’atteindre des millions de Canadiens et de les inciter à s’engager dans le commerce et à construire l’économie en faveur d’une vie meilleure pour tous.

Il s’agit d’une version abrégée d’un article d’opinion signé par Candace Laing, présidente et chef de la direction de la Chambre de commerce du Canada, qui a été publié dans le Toronto Star. Lisez l’intégralité de l’article ici.

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Ce que nous avons entendu : Les principales conclusions de la tournée sur les ressources naturelles « Tracer la voie »

Ce que nous avons entendu : Les principales conclusions de la tournée sur les ressources naturelles « Tracer la voie »

Des chefs de file de l’industrie, des décideurs et des représentants des communautés autochtones se sont réunis non seulement pour relever les défis auxquels le secteur est confronté, mais aussi pour témoigner de son énorme potentiel pour stimuler la croissance durable et favoriser la résilience des communautés.

25 octobre 2024

Le secteur des ressources naturelles du Canada est beaucoup plus qu’un simple ensemble d’industries. Il est le moteur de notre économie et un élément essentiel de notre identité nationale.

Ce sentiment a été partagé tout au long de notre tournée sur les ressources naturelles. Entre le 24 septembre et le 10 octobre, la Chambre de commerce du Canada s’est rendue dans cinq villes, à savoir Ottawa, Toronto, Winnipeg, Vancouver et Calgary, où des échanges dynamiques d’idées, de points de vue et d’aspirations ont eu lieu. Des chefs de file de l’industrie, des décideurs et des représentants des communautés autochtones se sont réunis non seulement pour relever les défis auxquels le secteur est confronté, mais aussi pour témoigner de son énorme potentiel pour stimuler la croissance durable et favoriser la résilience des communautés.

Nous avons eu l’honneur d’entendre des personnalités éminentes de l’industrie : Karen Proud de Fertilisants Canada, John Desjarlais de l’Indigenous Resource Network, Pierre Gratton de l’Association minière du Canada, Jon McKenzie et Jeff Lawson de Cenovus Energy, Kyle Larkin des Producteurs de grains du Canada, Linda Coady du BC Council of Forest Industries, Jonathan Price de Teck Resources, Chris Doornbos de E3 Lithium, Jeff Gaulin de Métaux de base Vale, la professeure Monica Gattinger de l’Université d’Ottawa, David Hansen, anciennement de CANTERRA SEEDS, Hugues Jacquemin de Northern Graphite, Shannon Joseph d’Energy for a Secure Future, et Stewart Muir de Resource Works.

Voir toutes les photos par ville :

Voici les principaux thèmes et points à retenir qui sont ressortis de ces conversations :

1. Poids économique et compétitivité mondiale


Le secteur des ressources naturelles est un pilier de l’économie canadienne, contribuant au PIB à hauteur d’environ 213 milliards de dollars et soutenant plus de 900 000 emplois directs. Ce secteur ne se contente pas de veiller à la stabilité du pays, il est également essentiel à la compétitivité du Canada sur la scène internationale. Les ressources naturelles représentent 50 % des exportations canadiennes, ce qui contribue à stabiliser la devise canadienne et à garantir l’abordabilité des biens importés.

Prochaines étapes : Pour renforcer la compétitivité mondiale, des réformes réglementaires équilibrées sont essentielles. La rationalisation de l’approbation des projets et une plus grande certitude pour les investisseurs créeront un cadre favorable qui attirera les investissements nationaux et étrangers dans le secteur des ressources naturelles.

2. Impact sur les Canadiens et le coût de la vie


La tournée a mis en évidence l’impact considérable du secteur des ressources naturelles sur la vie quotidienne des Canadiens, en particulier dans le contexte de l’augmentation du coût de la vie. Ce secteur n’est pas seulement un moteur économique, il offre également des emplois bien rémunérés à différents niveaux de qualification. Des sources d’énergie fiables, comme le pétrole et le gaz, sont essentielles pour répondre aux besoins quotidiens, tandis que les recettes fiscales substantielles générées par ce secteur soutiennent des services publics essentiels. Ces contributions permettent d’alléger le fardeau financier des familles.

Prochaines étapes : Les parties prenantes doivent privilégier les initiatives de sensibilisation du public pour répondre à l’augmentation des coûts et améliorer l’image du secteur des ressources naturelles. Il est essentiel de communiquer clairement les contributions du secteur en matière de création d’emplois et de sécurité énergétique. Les décideurs politiques doivent également élaborer des cadres qui encouragent l’investissement et garantissent que les retombées sont partagées entre tous les Canadiens.

3. Participation autochtone et réconciliation économique


Le rôle crucial des communautés autochtones dans le secteur des ressources naturelles a été un thème récurrent tout au long de la tournée. Passant du statut de parties prenantes à celui de partenaires, les peuples autochtones se retrouvent de plus en plus fréquemment à la tête de projets de ressources prospères, illustrant le pouvoir de la collaboration dans la réalisation de l’autodétermination économique. Le terminal GNL de Cedar, par exemple, montre comment la participation majoritaire autochtone peut accélérer le calendrier des projets et favoriser la confiance de la communauté.

Prochaines étapes : Les dirigeants de l’industrie et les représentants du gouvernement doivent continuer à favoriser des partenariats équitables avec les communautés autochtones, en veillant à ce que leurs voix fassent partie intégrante des processus décisionnels. Cette approche permet non seulement de favoriser la réconciliation économique, mais aussi de promouvoir un développement durable qui profite à tous les Canadiens.

4. Innovation et progrès technologique


L’innovation est le moteur du progrès dans le secteur des ressources naturelles, les avancées en matière de pratiques et de technologies durables jouant un rôle clé dans l’amélioration de l’efficacité et la réduction de l’impact sur l’environnement. De l’extraction du lithium pour la production de batteries à l’agriculture de précision, le secteur tire profit de la technologie pour stimuler la productivité et la durabilité.

Prochaines étapes : Il est essentiel de continuer à investir dans la recherche et le développement pour faire du Canada un leader en matière d’innovation dans le domaine des ressources. En encourageant la collaboration entre l’industrie et les universités, le Canada sera à même de mettre au point de nouvelles technologies qui permettront de relever les défis climatiques tout en préservant la croissance économique.

5. Pratiques durables et gestion de l’environnement


Les entreprises du secteur des ressources naturelles s’engagent de plus en plus à réduire leur empreinte environnementale tout en veillant à ce que leurs activités apportent une contribution positive aux communautés locales. Les discussions autour des pratiques d’économie circulaire dans l’exploitation minière et l’agriculture ont montré comment l’innovation peut déboucher sur des avantages à la fois environnementaux et économiques.

Prochaines étapes 


Les parties prenantes doivent donner la priorité aux pratiques durables en adoptant des technologies innovantes qui minimisent l’impact sur l’environnement. La mise en œuvre de stratégies de conservation de la biodiversité et de réduction des émissions permettra non seulement de répondre aux exigences réglementaires, mais aussi d’améliorer la réputation du secteur et d’attirer les investisseurs soucieux de l’aspect social.

Le gouvernement canadien doit accélérer la mise en œuvre de l’ensemble des crédits d’impôt à l’investissement (CII) pour stimuler l’innovation et soutenir des efforts majeurs de décarbonisation, ainsi que des avancées dans les domaines de la technologie propre, de l’exploitation minière et des projets manufacturiers. De plus, augmenter l’investissement dans la recherche et le développement (R&D) peut faciliter l’émergence de technologies révolutionnaires qui atténuent davantage les impacts environnementaux.

Les échanges menés dans le cadre de la Tournée des ressources naturelles ont mis en évidence l’immense potentiel du secteur des ressources naturelles du Canada à stimuler la croissance économique, à favoriser l’innovation et à contribuer à l’équité sociale. En tirant parti des atouts de ce secteur et en relevant les défis, le Canada peut se positionner en tant que chef de file mondial dans le domaine de la gestion des ressources.

À mesure que nous progresserons, il est essentiel que les dirigeants de l’industrie, les décideurs politiques et les communautés collaborent efficacement, afin de garantir que le secteur des ressources naturelles continue de prospérer au profit de tous les Canadiens. Ensemble, nous pouvons tracer la voie vers un avenir durable et prospère, en tirant le meilleur de nos abondantes ressources naturelles pour soutenir l’économie et améliorer la qualité de vie des générations futures.

Prior to the tour, the Canadian Chamber of Commerce’s Business Data Lab (BDL) released a report titled “Canada’s Natural Wealth: Highlighting Canada’s Strong Natural Resources Sector.” This report outlined essential recommendations for tackling Canada’s productivity challenges through strategic investment in this sector. Furthermore, an op-ed in the Calgary Herald, titled titled “Investing in our natural resources will power Canada forward,” reinforced the need for targeted investment and supportive regulatory reforms to unlock Canada’s natural wealth for the benefit of all Canadians.

Nous remercions de tout cœur nos chambres hôtes, notamment la Chambre de commerce d’Ottawa, la Chambre de commerce de Winnipeg, la Chambre de commerce de la Colombie-Britannique et la Chambre de commerce de Calgary, pour le soutien qu’elles ont apporté à la réalisation de cette visite.

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Enjeux politiques : Comment les grandes politiques en matière de fiscalité, de commerce et de travail se répercutent sur les petites entreprises

Enjeux politiques : Comment les grandes politiques en matière de fiscalité, de commerce et de travail se répercutent sur les petites entreprises

La force de cette communauté au Canada n’a pas seulement un impact sur les 70 % de travailleurs du secteur privé qu’elle emploie, mais aussi sur tous les autres Canadiens.

8 octobre 2024

Compte tenu de la prédominance des petites entreprises au sein de notre économie, où près de 98 % des entreprises canadiennes comptent 99 employés ou moins, il est logique que toute politique fédérale d’envergure en matière de fiscalité, de commerce et d’emploi puisse avoir une incidence sur les activités quotidiennes et la réussite à long terme des petites entreprises. La force de cette communauté au Canada n’a pas seulement un impact sur les 70 % de travailleurs du secteur privé qu’elle emploie, mais aussi sur tous les autres Canadiens.

Ainsi, pour célébrer le Mois de la petite entreprise en octobre, voici quatre façons dont la politique gouvernementale en matière de fiscalité, de commerce et de travail peut affecter les petites entreprises au Canada.


Réduire l’impôt sur les sociétés favorise la croissance des entreprises


Selon un rapport de 2024 du Laboratoire de données sur les entreprises, les impôts et les règlements figurent parmi les trois principaux coûts d’intrants qui causent des difficultés aux petites entreprises, à un moment où les entreprises comme les Canadiens luttent contre l’abordabilité.

La stratégie du gouvernement consistant à s’appuyer sur des politiques d’imposition et de dépenses a donné lieu à de nouveaux impôts sur les sociétés et a alourdi un système fiscal déjà complexe qui compromet les p’ssibilités d’invest’ssement et d’innovation des entreprises. Le Canada a besoin d’un système fiscal simple, équitable et fondé sur des principes, qui serve au mieux les intérêts de chacun. Selon un récent rapport de Wealth Professional, les entreprises utiliseraient les économies réalisées grâce à une réduction de la charge fiscale pour rémunérer leurs employés, rembourser leurs dettes et développer leurs activités. 


Les crédits d’impôt stimulent l’innovation


Les crédits d’impôt à l’investissement peuvent réduire le coût de l’investissement, encourageant les entreprises à se développer et à moderniser leurs activités, ce qui se traduit par une augmentation de la production, de l’adoption de nouvelles technologies et de la création d’emplois.

Ce type de crédits d’impôt serait particulièrement bénéfique dans des secteurs tels que l’agriculture (99,3 % de toutes les entreprises du secteur sont des petites entreprises), l’industrie manufacturière (93,1 %) et les ressources naturelles (95,3 %), qui ont le potentiel de contribuer encore davantage à notre économie, améliorant ainsi le niveau de vie de tous les Canadiens.


Donner la priorité à l’infrastructure commerciale et aux chaînes d’approvisionnement pour assurer la circulation des marchandises


En 2021, les petites et moyennes entreprises ont contribué à 42,7 % de la valeur totale des marchandises exportées. Cela démontre que les petites entreprises canadiennes doivent être en mesure d’importer et d’exporter des marchandises de manière fiable, ce qui nécessite a) des routes, des chemins de fer, des ponts et des ports fiables, et b) des chaînes d’approvisionnement fiables.

L’infrastructure commerciale et les chaînes d’approvisionnement vont de pair. En construisant et en entretenant des infrastructures commerciales qui assurent un transport fiable et efficace des marchandises vers et depuis le marché, les pouvoirs publics peuvent contribuer à créer des corridors commerciaux nationaux et internationaux qui renforcent les chaînes d’approvisionnement et permettent aux petites entreprises de contribuer à notre croissance commerciale et économique. L’investissement à long terme du gouvernement dans un plan d’infrastructure commerciale du Canada et de nouveaux outils de règlement des différends, y compris le pouvoir du cabinet fédéral d’imposer un arbitrage contraignant dans les secteurs essentiels aux chaînes d’approvisionnement du Canada, sont deux mesures politiques nécessaires pour parvenir à ce résultat.


La création d’un plan stratégique d’immigration aide les entreprises à conserver leur personnel


Les petites entreprises ont particulièrement du mal à recruter des employés qualifiés et compétents. Selon le dernier rapport sur l’ECSE du Laboratoire de données sur les entreprises, au cours des trois prochains mois, 50 % des petites entreprises de 20 à 99 employés et 42 % des petites entreprises de 5 à 19 employés s’attendent à ce défi spécifique en matière de main-d’œuvre, ce qui est bien supérieur à la moyenne nationale de 30 %.

Les changements radicaux apportés à la stratégie d’immigration du Canada, tels qu’ils ont été observés cette année, auront de graves répercussions sur la disponibilité des travailleurs pour les petites entreprises, en particulier dans les communautés rurales. Notre stratégie d’immigration doit s’aligner sur les demandes régionales et sectorielles.

Les programmes régionaux caractérisés par la participation active des communautés et des employeurs locaux, tels que le Programme d’immigration au Canada atlantique et le Programme pilote d’immigration dans les communautés rurales et du Nord, se sont révélés être un moyen efficace de remédier aux pénuries de main-d’œuvre locales et aux inadéquations régionales. La délivrance d’un plus grand nombre de permis d’études et de permis de travail de plus longue durée pour les étudiants internationaux inscrits dans des programmes à forte demande et dans des domaines tels que la santé et la construction (qui comptent tous deux un pourcentage élevé de petites entreprises) constituerait un moyen important de mieux aligner les compétences sur les besoins du marché de l’emploi.

Établir une reconnaissance nationale des titres de compétences

En 2023, on estime que 34 000 entreprises ont envisagé d’embaucher des personnes titulaires d’une certification professionnelle ou d’une licence industrielle d’une autre province ou d’un autre territoire, mais qu’elles ne l’ont pas fait. Pourquoi? Parce que ce qui est considéré comme sûr ou obligatoire dans une juridiction ne l’est pas toujours dans une autre, ce qui complique, retarde ou même interrompt le processus d’embauche puisque les travailleurs doivent obtenir de nouvelles accréditations ou formations avant de pouvoir travailler.

Dans le secteur des soins de santé et de l’assistance sociale, qui se compose principalement de petites entreprises, 36 % des entreprises s’attendent à des problèmes de main-d’œuvre au cours des trois prochains mois. Les travailleurs sociaux, les chiropraticiens, les médecins, les massothérapeutes, les ergothérapeutes, les physiothérapeutes et les psychologues sont tous des professions réglementées au niveau provincial, ce qui signifie que s’ils veulent travailler dans une autre province, ils doivent passer par un processus de demande d’autorisation d’exercer long et parfois coûteux.

Le fait d’obliger les gouvernements à expliquer pourquoi ils refusent de reconnaître les normes d’une autre juridiction permettra aux petites entreprises de recruter des travailleurs qualifiés, quel que soit l’endroit du pays où se trouve l’entreprise ou l’employé potentiel.

Les grandes décisions politiques prises par les gouvernements se répercutent toujours sur les petites entreprises. Étant donné que le Canada et les Canadiens dépendent de ces entreprises, il est essentiel que ce secteur dispose des outils et des programmes nécessaires pour réussir, ce qui se traduira par davantage d’emplois pour les Canadiens, des produits et des services plus nombreux et de meilleure qualité pour les clients et davantage d’échanges avec nos partenaires internationaux.

À venir

Le 23 octobre, rejoignez-nous pour Scaling for Success, un webinaire gratuit de 90 minutes organisé par le Laboratoire de données sur les entreprises. Cet événement donnera aux entrepreneurs, aux investisseurs et aux décideurs politiques des données sur les entreprises qui sont en train de se développer et de s’adapter au Canada. À la fois présentation et discussion de groupe, cet événement est idéal pour les entrepreneurs qui cherchent à développer leur entreprise et qui veulent apprendre de ceux qui ont déjà réussi à faire croître leurs activités.

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Leadership, innovation et impact : Prix des chefs d’entreprise canadiens à Calgary

Leadership, innovation et impact : Prix des chefs d’entreprise canadiens à Calgary

Le mercredi 18 septembre, nous avons organisé un dîner de célébration à Calgary en l'honneur de deux leaders extraordinaires du monde des affaires canadien.

19 septembre 2024

Le mercredi 18 septembre, nous avons organisé un dîner de célébration à Calgary en l’honneur de deux leaders extraordinaires du monde des affaires canadien. L’événement visait à reconnaître les remarquables réalisations commerciales et philanthropiques de Sue Riddell Rose et d’Alex Pourbaix. La soirée a été marquée par des hommages sincères, du jazz doux et une salle remplie d’invités distingués désireux de célébrer ces personnes remarquables.

Sue Riddell Rose, chef d’entreprise canadien de l’année

Sue Riddell Rose est présidente et directrice générale de Perpetual Energy Inc. depuis sa création sous le nom de Paramount Energy Trust en juin 2002 et jusqu’à sa transformation en petite société d’exploration et de production de pétrole et de gaz en 2010. Sue est également présidente-directrice générale de Rubellite Energy Inc. qui a été créée en juillet 2021 en tant que nouvelle start-up E&P orientée vers la croissance et qui se concentre sur la formation Clearwater en utilisant une technologie innovante de forage multilatéral.

Sue est diplômée de l’Université Queen’s à Kingston, en Ontario, avec une licence en ingénierie géologique (1986) et a commencé sa carrière chez Shell Canada avant de rejoindre Paramount Resources. Elle est membre du conseil d’administration de Paramount Resources, Secure Energy et Altalink, gouverneur de l’Association canadienne des producteurs pétroliers, et l’une des fondatrices et présidente par intérim de Canada Powered by Women. Sue s’est également impliquée activement dans un certain nombre d’organisations à but non lucratif, notamment UNICEF Canada, Fulbright Canada, Hotchkiss Brain Institute et l’Alberta Children’s Hospital. Elle a été présidente du conseil d’administration de United Way of Calgary and Area et d’Alberta’s Promise, et a été membre du conseil d’administration de l’université Queen’s et de l’université Mount Royal.

Son mari et ses trois fils l’ont rejointe pour la soirée.

Alex Pourbaix, Prix d’excellence pour l’ensemble des réalisations d’un chef d’entreprise canadien

Alex Pourbaix est l’ancien président et directeur général de Cenovus Energy. Il est actuellement président exécutif du conseil d’administration de Cenovus, où il est chargé de diriger le conseil et d’assurer une gouvernance solide tout en soutenant la mise en œuvre de la stratégie de l’entreprise par la direction. Il continue de soutenir les efforts de représentation de Cenovus, notamment les initiatives industrielles, les relations gouvernementales et l’engagement ESG, et assure un leadership continu au sein de la Pathways Alliance.

Avant de rejoindre Cenovus, Alex a passé 27 ans chez TC Energy et ses filiales, où il a occupé un large éventail de fonctions de direction, notamment en tant que directeur des opérations, où il était responsable de l’activité commerciale de l’entreprise et de la supervision d’importants projets d’infrastructure énergétique. Alex siège actuellement aux conseils d’administration de NRG Energy Inc. et de Canadian Utilities Limited, au Business Council of Alberta et au conseil régional de l’Alberta de Nature Conservancy Canada. En 2022, Alex a reçu la Médaille du jubilé de platine de la Reine en reconnaissance des contributions qu’il a apportées à l’Alberta.

Sa mère, ses sœurs, son épouse et ses deux filles l’ont rejoint pour la soirée.

Pendant le dîner, le groupe local de Calgary, les Swingsetters, s’est joint à nous pour un jazz doux qui a mis de l’ambiance dans la salle. Nous avons également été très heureux d’accueillir Linda Olsen, journaliste primée, en tant que maîtresse de cérémonie pour la soirée. Fière d’être née et d’avoir grandi à Calgary, Linda a passé 30 années incroyables à Global News Calgary, où elle a couvert une visite royale, des émissions spéciales de télévision en direct dans toute la province, notamment des remises de prix, des célébrations de la Coupe Grey et des élections, et a été récompensée à plusieurs reprises pour les émissions de Global News diffusées les soirs d’élection.

Linda a également été l’animatrice et la productrice de la série Woman of Vision de Global. Pendant 15 ans, elle a mis en lumière les histoires de femmes inspirantes de la communauté dans le cadre de reportages télévisés mensuels et de chroniques dans le Calgary Herald. Dirigeante communautaire passionnée et défenseur de l’idée de rendre la pareille, Linda est constamment présente dans la ville lors d’événements caritatifs. Elle est membre du conseil d’administration de la Calgary Children’s Foundation et membre honoraire du conseil d’administration de Believe in the Gold, une organisation caritative locale de sensibilisation et de soutien à la recherche pour les enfants atteints de cancer.

Nous tenons à remercier tout particulièrement le Hyatt Regency Calgary et tous les sponsors de l’événement